Val à la tête de France Inter?

Philippe Val arrive à la direction de France Inter ce jeudi



L'ancien directeur de Charlie Hebdo arrive à la tête de la radio ce jeudi, comme l'a confirmé la veille le
patron de Radio France et ami proche de Philippe Val, Jean-Luc Hees.



Philippe Val (AFP)
Le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, l'a confirmé : Philippe Val dirigera bien France Inter à partir de ce jeudi 18 juin.
Dans un entretien à l'hebdomadaire CB News de cette semaine, le nouveau PDG du service public avait déjà révélé
que Philippe Val, prendrait bien les rênes de France Inter. "C'est un bon choix pour la station: il est respectueux des libertés et aura à coeur de garantir la nature de France Inter, qu'il connaît bien", a expliqué Jean-Luc Hees.
Philippe Val avait annoncé début mai qu'il quittait ses fonctions de directeur de la publication et de la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo pour rejoindre Jean-Luc Hees, à la tête de Radio France depuis le 12 mai. Nouvelobs.com avait annoncé sa nomination dès le 2 avril dernier.

Changer France Info

Les deux hommes sont des amis proches. Philippe Val, 56 ans, collabore depuis 1992 à France Inter, où il signe un billet d'humeur le vendredi.
Concernant la grille de rentrée de France Inter, "il n'y aura que quelques ajustements", a précisé, dans CB News,
le nouveau patron de la Maison ronde. "Mais il y aura du travail sur France Info, qui a du mal à évoluer dans son format actuel", a-t-il ajouté.
"Au quotidien, il faudrait peut-être réfléchir à ne faire que trois journaux par heure, à l'instar d'une radio comme WTOP à Washington.
Cela dégagerait du temps pour de l'analyse et du talk-show qui n'est pas une horreur s'il est bien fait", a déclaré Jean-Luc Hees.

Schlesinger conseiller du PDG

Pour sa part, Frédéric Schlesinger, qui était directeur de France Inter jusqu'à ce jour, est nommé conseiller auprès du président. Radio France a annoncé deux autres nominations, celle de Patrice Cavelier comme inspecteur général et directeur de l'audit interne et celle de François Xavier Labarraque en tant que directeur de la stratégie et du
développement.

L’équipe de l’émission « Là-bas si j’y suis » souhaite bienvenue à Philippe Val
par Là-bas si j’y suis


Daniel Mermet sera-t-il sur France Inter à la rentrée ? En attendant, Là-bas si j’y suis accueille Philippe Val, dans une lettre adressée aux auditeurs publiée en exclusivité sur Bakchich, et sur le site La-bas.org.

Chers auditrices, chers auditeurs,

Depuis des semaines, vous êtes très nombreux à nous poser de questions sur l’arrivée de Philippe Val à la direction de France Inter. Comment cela est-il possible !? Dites nous qu’il s’agit d’un cauchemar ! Si c’est une blague, elle n’est pas drôle.…

Soyez sans inquiétude, Philippe est un vieil ami de « Là-bas si j’y suis » et c’est dans la joie que toute l’équipe accueille celui que l’historien Alexandre Adler compare à Emile Zola.
Et pourquoi pas à Voltaire, Spinoza, Albert Londres ou Albert Einstein ? Car Philippe c’est tout ça à la fois ; une conscience, un visionnaire, et un penseur engagé face aux grands défis de notre temps.
Et ceci à la différence de ses anciens camarades qui persistent à végéter dans un gauchisme moisi, souvent entaché d’antisémitisme et d’islamo fascisme.


En dénonçant avec courage des figures nauséabondes comme celle du dessinateur Siné ou du journaliste Denis Robert, du dessinateur Lefred-Thouron ou du négationniste américain Noam Chomsky, Val a montré qu’il avait pleinement réussi à évoluer avec pragmatisme du côté du manche sans rien perdre de cette impertinence libertaire qui
est la marque de fabrique de cet homme de gauche.

Mais Philippe est aussi un chef d’entreprise avisé. C’est d’une main ferme qu’il a conduit son journal Charlie Hebdo, là où il se trouve aujourd’hui.

Et certains pensent bien qu’il pourrait faire la même chose avec France inter.

Aujourd’hui, familier des plateaux de télévision, penseur reconnu de l’élite médiatique, il tutoie nos plus brillantes
personnalités, de BHL à Carla Bruni.
Il a d’ailleurs élégamment révélé que c’est par l’intermédiaire de cette dernière qu’il a pu suggérer au président de la république, Nicolas Sarkozy de faire appel à son vieux copain Jean-luc Hees pour présider Radio France. Et c’est donc ainsi, par un loyal retour d’ascenseur, que notre habile Philippe, se trouve aujourd’hui à la tête de la prestigieuse radio française.

Humides de reconnaissance, les collaborateurs de France inter n’ont pas encore trouvé les mots pour remercier le Président Sarkozy pour leur avoir choisi un tel chef, et c’est plein d’entrain et de confiance qu’ils s’apprêtent à lui faire la fête.

Tout comme l’équipe de « Là-bas si j’y suis » qui, un petit bouquet de fleurs à la main, trépigne d’impatience.

liliM a écrit:Punaise, viré au bout de 2h, un vrai lapin de Val.

clomani a écrit:Mais ça n'est pas déontologique du tout ! Pourquoi un journaliste devrait-il citer l'ex hebdo de son nouveau patron collabo plutôt qu'un autre hebdomadaire tout aussi comique ?
C'est tout de même fort de café, ça ! Et il veut donner des leçons, ce naze de Val(mal)baisé ? Donc le patron a tous les droits, y compris celui de faire chier des gens qui ne rapportent pas de fric à l'ex hebdo où Val a dû garder des billes ! Quel enculé ce mec ! C'est vraiment le nom dont il faut l'affubler ! Valencul'é !

scud56 a écrit:http://www.liberation.fr/medias/0101575566-france-inter-philippe-val-vire-frederic-pommier-de-la-revue-de-presse

Ca commence très fort! Val "bête et méchant" à France Inter.

...
L’histoire remonte visiblement au mois de mars dernier, explique un journaliste de la rédaction qui a souhaité
conserver l’anonymat. « A cette époque, Pommier voit débarquer au huitième étage de la rédaction Philippe Val, accompagné de Nicolas Demorand, qui fait les présentations. Val dit alors en s’adressant à Pommier : « Ah ben d’accord j’ai mis un visage sur le problème ».
Pommier demande quel est le problème, et Val lui répond : « Le problème c’est que j’entends beaucoup trop Siné Hebdo dans ta revue de presse ».
Pommier répond qu’il a cité ce matin Siné Hebdo, parce qu’ils ont fait un truc avec Bakchich.info ». Là, Val enchaîne « Bakchich, cette bande de connards ». Pommier continue alors à se justifier, expliquant qu’il ne pense pas privilégier Siné Hebdo. Alors que Demorand a quitté le studio, Val continue la discussion avec Pommier, et termine en lui disant : « Ne t’inquiètes pas, j’ai identifié le problème ».

Le journaliste poursuit : « Le problème, c’est que tout cela se passe quelques jours avant que Val n’apprenne qu’il va prendre la tête de France Inter. Et il se trouve que lorsqu'il arrive réellement à Inter, son seul souhait sur la grille de rentrée, pour le moment tout du moins, c’est le départ de Frédéric Pommier. Donc forcément c’est une décision pour le moins entachée de soupçons. Et on ne propose absolument rien à la place à Pommier, aucun nom ne circule pour le
remplacer. » Joint au téléphone, Frédéric Pommier n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.


Lundi 22 juin, Philippe Val est allé s'expliquer face à la rédaction d'Inter, expliquant que la revue de presse n'était pas ce qui convenait le mieux à Frédéric Pommier, en raison d'un problème de hiérarchisation de l'info. Philippe Val a ensuite assuré que son éviction n'avait rien à voir avec Charlie Hebdo. « Val s’est pointé en conférence de rédaction et l’a ouverte en expliquant que sa décision était donc motivée par des problèmes dans la hiérarchie de l’information de Pommier, qui était un garçon très talentueux et qu’il n’était pas question de le placardiser », conclut le journaliste.

L’intersyndicale de Radio France a elle dans un tract intitulé «Stop!» affirmé qu’elle n'accepterait «aucun règlement de compte personnel, aucune suspicion illégitime, aucun procès d'intention, aucune mise au rancart d'un membre de la rédaction pour des motifs non professionnels. Notre confrère paye surtout le fait d'avoir cité Siné Hebdo dans la revue de presse. Philippe Val, à l'époque directeur (et actionnaire) de Charlie Hebdo, lui en avait vertement et devant témoins fait le reproche. » Le tract se conclut ainsi : « La liberté éditoriale ne se discute pas. Les syndicats SNJ, SNJ-FO, SNJ-CGT et SUD demandent solennellement à la direction de France Inter de revenir sur cette décision inacceptable pour toute la rédaction ».

yapadebug a écrit:Mais rassure toi GB, ça aurait pu être pire !
Imagine que Val ait été nommé directeur de la Poste !

Plaisanterie à part, il est complètement givré ce Val, à mon avis il ne va pas rester longtemps à France-Inter !
Parce qu'il a beau être copain avec Carlita, ça va être difficile de le défendre s'il fait des coups pareils !
Aucune intelligence, aucun discernement, rien, une brute épaisse, ce type !