Re: Vente d'armes: Les affaires marchent

**clomani** Jeu 4 Sep - 13:08

Je le connais, cet enfoiré... il était éditorialiste à Europe 1 au moment où je l'ai quitté (Europe, pas Péan !!!).
Eh bien, un jour, il y a une bonne vingtaine d'années, j'étais dans un bus du côté de la Madeleine et qui vois-je... Pierre Péan himself : il sortait d'une boutique porno qui a pignon sur rue à deux pas de Madeleine, pas loin d'Opéra !
J'ai découvert ensuite que ce quartier était vraiment un quartier à putes... y'en a partout : normal, y'a plein de touristes très riches dans le coin.
N'empêche que je me suis demandé ce qu'il fichait dans une boutique porno, le père Péan ! Il enquêtait sur les réseaux de la Françafrique ?

**clomani** Jeu 4 Sep - 13:10

En parlant d'enfoiré, j'en ai appris une "bonne" (façon de parler) hier par mon pote libraire...
Gilles Perrault, l'écrivain du Pull Over Rouge, aurait été ou serait encore une taupe des RG ou des services d'espionnage français et ses bouquins étaient des couvertures pour lui permettre de mettre en fiches tous les gens auprès desquels il avait enquêté, et de se faire du blé par là-dessus.
Je le croyais gentiment socialiste-rose... j'ai même été manger chez lui et j'étais assez copine avec sa femme !
Il faut vraiment faire gaffe à tout le monde, même aux gens qui ont l'air gentils.

Razibuzouzou Ven 5 Sep - 9:28

Dix-sept rescapés du génocide de 1994 au Rwanda ont été tués depuis le début de l’année, selon la principale organisation de rescapés (Ibuka, souviens –toi, en langue rwandaise), citée dans le journal Izuba.

Les districts les plus touchés sont Muhanga, Nyamasheke et Nyaruguru, tous trois de la Province du Sud, rapporte ce tri-hebdomadaire progouvernemental, citant le Secrétaire exécutif d’Ibuka, Benoît Kaboyi.

Le ministre de la Sécurité intérieure, Fazil Harerimana, a expliqué que cette situation par le fait que la Province du Sud compte le plus grand nombre de personnes accusées d’avoir participé au génocide, écrit Izuba (Le Soleil, en langue rwandaise).

M. Harerimana a affirmé que certains survivants étaient tués par des voisins avec lesquels ils avaient partagé un verre pendant la journée, ajoute ce journal publié en kinyarwanda.

Dans la nuit du 15 au 16 août dernier, dans le district de Gatsibo (est), un jeune rescapé, Emmanuel Ndishimye, avait échappé de justesse à ses bourreaux qui l’avaient brûlé vif, selon un communiqué publié le 19 août par Ibuka.

La même nuit, Jozefina Zaninka, la septantaine, avait été tuée, à coups de houe, dans le district de Muhanga. Dans le même district, une rescapée de plus 90 ans était morte brûlée en mai dernier.

Ibuka rappelait, dans son communiqué, l’assassinat de Hermenegilde Kampayana, étranglé dans la nuit du 2 au 3 juillet dernier, dans le district de Ruhango (sud) après avoir subi des menaces de la part de personnes poursuivies devant les juridictions populaires gacacas pour leur implication présumée dans le génocide de 1994.

Inspirées des anciennes assemblées villageoises lors desquelles les sages, assis sur le gazon (gacaca, en langue rwandaise), ces juridictions sont chargées de juger la plupart des auteurs présumés du génocide.

Dans ce communiqué signé par son président, Théodore Simburudali, le collectif appelait, par ailleurs la justice à « punir sans tarder les auteurs des ces assassinats ainsi que ceux qui continuent d’endeuiller le pays ».

Razibuzouzou Ven 5 Sep - 9:29

Il faut vraiment faire gaffe à tout le monde, même "S U R T O U T" aux gens qui ont l'air Chapeau

gentils.

Razibuzouzou Ven 5 Sep - 12:42

« La façon avec laquelle les autorités judiciaires françaises traitent une telle affaire d’Etat, d’une telle importance, est inadmissible. Nous avons perdu confiance », a déclaré Me Bernard Mangain qui, avec Me Lev Forster, représente Rose Kibuye, chef du protocole de l’Etat rwandais, le général à la retraite et député du Front patriotique rwandais (FPR) Samuel Kanyemera, alias « kaka », et Jacob Tumwine, ancien lieutenant-colonel devenu homme d’affaires.
Divulguée le 27 novembre 2006, l’ordonnance de soit-communiqué du juge d’instruction Jean-Louis Bruguiere concluait à la responsabilité du FPR et du chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, dans l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. Cet attentat marqua le début du génocide qui fit plus de 800 000 morts selon l’Onu, essentiellement parmi la minorité tutsi.
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Selon lui, dans d’autres conditions, leurs clients seraient prêts à être entendus par la justice, d’autant qu’ils ne sont pas « disparus, ou “en fuite” : ils occupent des fonctions officielles, visibles ». « Mais en l’état, s’ils se constituaient prisonnier, quelles garanties auraient-ils que leur dossier sera traité équitablement alors que ce n’est visiblement pas le cas depuis le début ? », s’est-il interrogé.
Sur le fond, MMe Mangain et Forster critiquent ainsi une instruction à charge, les témoignages connus étant ceux de personnes « ayant fui le Rwanda et ayant intérêt à en donner une image négative ». Ils ont aussi rappelé que certains témoins clés étaient revenus sur leurs déclarations après la publication de l’ordonnance. Par ailleurs, la divulgation de celle-ci serait une « violation flagrante du secret de l’instruction ».
Les deux avocats ont également évoqué le rôle dans cette affaire du Français Paul Barril, ancien officier de gendarmerie reconverti dans la sécurité, présent au Rwanda au moment du génocide.
Ils ont tenu à rappeler que la dernière Conférence des Etats de l’Union africaine qui s'est tenue les 30 juin et 1er juillet derniers avait critiqué « l’utilisation abusive de la compétence universelle par des juges de certains Etats non-africains contre des dirigeants africains, en particulier du Rwanda », « une violation flagrante de la souveraineté » qui a « un effet déstabilisateur ». Les Etats, à l’unanimité, ont sollicité un « moratoire » sur ces mandats d’arrêt et demandé aux Etats membres de l’UA de ne pas les appliquer.
BF/PB/GF
© Agence Hirondelle

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