Il commence déjà à me décevoir...
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clomani
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Il commence déjà à me décevoir...
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/06/16/a-l-occasion-de-la-fete-des-peres-barack-obama-sermonne-les-peres-noirs_1058664_829254.html#ens_id=904503
Ce sacro-saint discours de merde donneur de leçon, tellement repris par tout le gratin politico-historique noir américain (de Farakhan, à Jessie Jackson en passant par Oprah, même Luther King avait son idée sur la question). Mais putain, au lieu de blâmer les pères noirs, il faudrait commencer à s'interroger sur le système dans lequel ils doivent survivre ! Et pis toujours ces clichés sur leur supposée manie d'abandonner femmes et enfants... Digne d'un reportage de Fox News.
Sur le coup, il m'a déçu là Obama. Déjà qu'avec son discours sur Israel, c'était bien merdique, mais là, il fait un peu onc' tom, l'ami ! Et j'ai bien peur que ce ne soit qu'un début...
Ce sacro-saint discours de merde donneur de leçon, tellement repris par tout le gratin politico-historique noir américain (de Farakhan, à Jessie Jackson en passant par Oprah, même Luther King avait son idée sur la question). Mais putain, au lieu de blâmer les pères noirs, il faudrait commencer à s'interroger sur le système dans lequel ils doivent survivre ! Et pis toujours ces clichés sur leur supposée manie d'abandonner femmes et enfants... Digne d'un reportage de Fox News.
Sur le coup, il m'a déçu là Obama. Déjà qu'avec son discours sur Israel, c'était bien merdique, mais là, il fait un peu onc' tom, l'ami ! Et j'ai bien peur que ce ne soit qu'un début...
kayokay-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Bah tu sais, Obama est avant tout américain ! Faut pas s'attendre à des miracles.
Entre Obama et Mac Cain, c'est comme si en France on avait le choix entre Villepin et Sarkozy.
Le choix entre la peste et le choléra quoi...
Entre Obama et Mac Cain, c'est comme si en France on avait le choix entre Villepin et Sarkozy.
Le choix entre la peste et le choléra quoi...
Invité- Invité
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Oui m'enfin, quand on veut incarner le changement... Sortir des vieux disocurs comme ça, digne de la plus grande escroquerie morale de l'histoire américaine, celle qui veut que les noirs "seraient les seuls responsables des saloperies qu'ils commettent", en oubliant le contexte (le fait que la dislocation familiale chez les noirs est une des résultantes directes de l'esclavage)... Je veux bien qu'il essaie de ne pas faire peur aux blancs mais on est pas non plus obligé de répéter ce qu'ils veulent entendre !yapadebug a écrit:Bah tu sais, Obama est avant tout américain ! Faut pas s'attendre à des miracles.
Entre Obama et Mac Cain, c'est comme si en France on avait le choix entre Villepin et Sarkozy.
Le choix entre la peste et le choléra quoi...
kayokay-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Mais putain, au lieu de blâmer les pères noirs, il faudrait commencer à s'interroger sur le système dans lequel ils doivent survivre !
bien DIT
Et ce c i EST VALABLE PARTOUT sur noTre putain de planète.
OhhhhhhhBAMA , moi jen 'y crois pas beau coup .....
ils ont tous de bonnes paroles qui savent séduirent les ELECTEURS.Et RIEN d'autre.
bien DIT
Et ce c i EST VALABLE PARTOUT sur noTre putain de planète.
OhhhhhhhBAMA , moi jen 'y crois pas beau coup .....
ils ont tous de bonnes paroles qui savent séduirent les ELECTEURS.Et RIEN d'autre.
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Moi j'espère seulement qu'il ne dit ça que pour être élu par les blancs, et qu'après il n'en tiendra pas compte. Mais je n'y crois pas beaucoup...kayokay a écrit:Oui m'enfin, quand on veut incarner le changement... Sortir des vieux disocurs comme ça, digne de la plus grande escroquerie morale de l'histoire américaine, celle qui veut que les noirs "seraient les seuls responsables des saloperies qu'ils commettent", en oubliant le contexte (le fait que la dislocation familiale chez les noirs est une des résultantes directes de l'esclavage)... Je veux bien qu'il essaie de ne pas faire peur aux blancs mais on est pas non plus obligé de répéter ce qu'ils veulent entendre !yapadebug a écrit:Bah tu sais, Obama est avant tout américain ! Faut pas s'attendre à des miracles.
Entre Obama et Mac Cain, c'est comme si en France on avait le choix entre Villepin et Sarkozy.
Le choix entre la peste et le choléra quoi...
Invité- Invité
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Ben oui, en plus nous on a eu Chirac qui parlait du bruit et des odeurs, de Sarkozy qui parlait des familles monoparentales... pourtant, plein de Franchouilles se targuent de vivre en démocratie et sur un pied d'égalité avec tout le monde... (enfin, ceux de leur "caste")...yapadebug a écrit:Bah tu sais, Obama est avant tout américain ! Faut pas s'attendre à des miracles.
Entre Obama et Mac Cain, c'est comme si en France on avait le choix entre Villepin et Sarkozy.
Le choix entre la peste et le choléra quoi...
Visiblement, il prend le risque de se mettre l'électorat noir à dos... tant pis pour lui alors. Le monde va se taper Mac Cain ! Mais je ne crois pas en effet que l'Amérique va changer du tout au tout s'il est élu... pas possible en un seul président !
Re: Il commence déjà à me décevoir...
De toute façon, un Obama après un Bush, on ne peut qu'y gagner.... mais il reste un autre Bush pour 4 ans encore...
Re: Il commence déjà à me décevoir...
un avis éclairé :
"Obama est un faucon", par John Pilger
Dans la Grande Tradition
En 1941, le rédacteur en chef, Edward Dowling écrivait : « Les deux plus grands obstacles à la démocratie aux Etats-Unis sont, premièrement, l’illusion généralisée chez les pauvres que nous sommes en démocratie, et deuxièmement, la peur constante chez les riches, que nous ne l’ayons. Qu’est-ce qui a changé ? La terreur des riches, plus grande que jamais, et les pauvres qui ont communiqué leur chimère à ceux qui croient que lorsque Georges Bush se retirera fin janvier prochain, les nombreuses menaces à l’encontre du reste de l’humanité diminueront.
La prévisible nomination de Barack Obama, qui, selon un commentateur extatique, « marque un moment vraiment passionnant et historique dans l’histoire des Etats Unis », est un produit de cette nouvelle illusion. En réalité, elle paraît nouvelle. On a fabriqué des moments vraiment passionnants et historiques autour des campagnes présidentielles US depuis aussi longtemps que je suis capable de me souvenir, produisant ce qu’on ne peut que définir comme de la connerie à grande échelle. Race, sexe, apparence, langage du corps, épouses gloussantes et progéniture, et même bouffées de grandeur tragique, tout cela est compris dans le marketing et « la fabrication de l’image », désormais magnifiée par la technologie « virtuelle ».
Grâce à un collège électoral qui n’est pas démocratique (ou bien, dans le cas de Bush, à des machines à voter trafiquées) il n’y a que ceux qui contrôlent et obéissent au système qui peuvent gagner. Ce fut le cas depuis la victoire véritablement historique et passionnante de Harry Truman, ce liberal Démocrate censé être un homme humble, du peuple, qui continua à montrer combien pugnace il était quand il raya de la carte deux villes avec la bombe atomique.
Imaginer Obama comme probable président des Etats Unis est impossible si on ne comprend pas les exigences d’un système de pouvoir inchangé pour l’essentiel : dans le fond, c’est un grand jeu médiatique. Par exemple, depuis que j’ai comparé Obama à Robert Kennedy dans ces pages, il a fait deux déclarations importantes, dont les implications n’ont pas eu l’heur de déranger les célèbrations. La première eut lieu à la conférence du Comité americano-israélien des affaires publiques (AIPAC), le lobby sioniste qui, ainsi que Ian Williams l’a indiqué, vous accusera d’antisémitisme (même) si vous citez son propre website sur son pouvoir. Obama a déjà fait allégeance mais le 4 juin il est allé plus loin. Il a promis de soutenir « Jérusalem unifiée » pour capitale d’Israël. Pas un seul gouvernement sur terre ne soutient l’annexion israélienne de la totalité de Jerusalem, y compris le régime Bush qui reconnaît la résolution des Nations Unies dqui désigne Jerusalem comme ville internationale.
Sa seconde déclaration, largement ignorée, il l’a faite à Miami le 23 mai. Parlant à la communauté des expatriés cubains – et qui à travers les ans a fidèlement produit des terroristes, des assassins, des trafiquants de drogue pour l’administration US – Obama a promis de continuer 47 ans d’embargo catastrophique sur Cuba, lequel a été déclaré illégal par les Nations Unies année après année.
Une fois encore Obama est allé plus loin que Bush. Il a déclaré que les Etats Unis avaient « perdu l’Amérique latine ». Il a décrit les gouvernements démocratiquement élus du Venezuela, de Bolivie, et du Nicaragua comme un « vide » à remplir. Il a déploré de manière ridicule l’influence iranienne sur l’ Amérique latine, et il a approuvé « le droit de la Colombie à frapper les terroristes qui cherchent un refuge en traversant ses frontières ». En clair, cela signifie le « droit » d’ un régime, dont le président et les éminents politiciens ont des liens avec les escadrons de la mort, d’envahir ses voisins pour le compte de Washington.
Il a aussi soutenu la soi disant initiative de Merida, qu’Amnesty international et d’autres ont condamnée comme l’apport des Etats Unis à la « solution colombienne » à Mexico. Il ne s’est pas arrêté là. « Nous devons faire aussi pression plus loin au sud » a-t-il dit. Bush lui-même n’a jamais dit ça.
Il est temps pour ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités, de devenir politiquement adultes et de s’interroger sur ce monde de grand pouvoir tel qu’il est, et non tel qu’ils espèrent qu’il sera. Comme tous les candidats présidentiels qui comptent, passés et présents, Obama est un faucon et un expansionniste. Il vient d’une tradition Démocrate ininterrompue, tout comme ces fauteurs de guerres de présidents qu’étaient Truman, Kennedy, Johnson, Carter et Clinton. La différence avec Obama, ce pourrait être qu’il ressent un besoin encore plus important de prouver à quel point il est pugnace.
Pourtant, et pour beaucoup, la couleur de sa peau attire tout à la fois les racistes et les sympathisants ; c’est par ailleurs incohérent avec le grand jeu du pouvoir. Le moment vraiment passionnant et historique de l’histoire des Etats Unis n’aura lieu que lorsque le jeu lui-même sera mis en cause.
par John Pilger Qu’est-ce qui a changé ? La terreur des riches, plus grande que jamais, et les pauvres qui ont communiqué leur chimère à ceux qui croient que lorsque Georges Bush se retirera fin janvier prochain, les nombreuses menaces à l’encontre du reste de l’humanité diminueront.
La prévisible nomination de Barack Obama, qui, selon un commentateur extatique, « marque un moment vraiment passionnant et historique dans l’histoire des Etats Unis », est un produit de cette nouvelle illusion. En réalité, elle paraît nouvelle. On a fabriqué des moments vraiment passionnants et historiques autour des campagnes présidentielles US depuis aussi longtemps que je suis capable de me souvenir, produisant ce qu’on ne peut que définir comme de la connerie à grande échelle. Race, sexe, apparence, langage du corps, épouses gloussantes et progéniture, et même bouffées de grandeur tragique, tout cela est compris dans le marketing et « la fabrication de l’image », désormais magnifiée par la technologie « virtuelle ».
Grâce à un collège électoral qui n’est pas démocratique (ou bien, dans le cas de Bush, à des machines à voter trafiquées) il n’y a que ceux qui contrôlent et obéissent au système qui peuvent gagner. Ce fut le cas depuis la victoire véritablement historique et passionnante de Harry Truman, ce liberal Démocrate censé être un homme humble, du peuple, qui continua à montrer combien pugnace il était quand il raya de la carte deux villes avec la bombe atomique.
Imaginer Obama comme probable président des Etats Unis est impossible si on ne comprend pas les exigences d’un système de pouvoir inchangé pour l’essentiel : dans le fond, c’est un grand jeu médiatique. Par exemple, depuis que j’ai comparé Obama à Robert Kennedy dans ces pages, il a fait deux déclarations importantes, dont les implications n’ont pas eu l’heur de déranger les célèbrations. La première eut lieu à la conférence du Comité americano-israélien des affaires publiques (AIPAC), le lobby sioniste qui, ainsi que Ian Williams l’a indiqué, vous accusera d’antisémitisme (même) si vous citez son propre website sur son pouvoir. Obama a déjà fait allégeance mais le 4 juin il est allé plus loin. Il a promis de soutenir « Jérusalem unifiée » pour capitale d’Israël. Pas un seul gouvernement sur terre ne soutient l’annexion israélienne de la totalité de Jerusalem, y compris le régime Bush qui reconnaît la résolution des Nations Unies dqui désigne Jerusalem comme ville internationale.
Sa seconde déclaration, largement ignorée, il l’a faite à Miami le 23 mai. Parlant à la communauté des expatriés cubains – et qui à travers les ans a fidèlement produit des terroristes, des assassins, des trafiquants de drogue pour l’administration US – Obama a promis de continuer 47 ans d’embargo catastrophique sur Cuba, lequel a été déclaré illégal par les Nations Unies année après année.
Une fois encore Obama est allé plus loin que Bush. Il a déclaré que les Etats Unis avaient « perdu l’Amérique latine ». Il a décrit les gouvernements démocratiquement élus du Venezuela, de Bolivie, et du Nicaragua comme un « vide » à remplir. Il a déploré de manière ridicule l’influence iranienne sur l’ Amérique latine, et il a approuvé « le droit de la Colombie à frapper les terroristes qui cherchent un refuge en traversant ses frontières ». En clair, cela signifie le « droit » d’ un régime, dont le président et les éminents politiciens ont des liens avec les escadrons de la mort, d’envahir ses voisins pour le compte de Washington.
Il a aussi soutenu la soi disant initiative de Merida, qu’Amnesty international et d’autres ont condamnée comme l’apport des Etats Unis à la « solution colombienne » à Mexico. Il ne s’est pas arrêté là. « Nous devons faire aussi pression plus loin au sud » a-t-il dit. Bush lui-même n’a jamais dit ça.
Il est temps pour ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités, de devenir politiquement adultes et de s’interroger sur ce monde de grand pouvoir tel qu’il est, et non tel qu’ils espèrent qu’il sera. Comme tous les candidats présidentiels qui comptent, passés et présents, Obama est un faucon et un expansionniste. Il vient d’une tradition Démocrate ininterrompue, tout comme ces fauteurs de guerres de présidents qu’étaient Truman, Kennedy, Johnson, Carter et Clinton. La différence avec Obama, ce pourrait être qu’il ressent un besoin encore plus important de prouver à quel point il est pugnace.
Pourtant, et pour beaucoup, la couleur de sa peau attire tout à la fois les racistes et les sympathisants ; c’est par ailleurs incohérent avec le grand jeu du pouvoir. Le moment vraiment passionnant et historique de l’histoire des Etats Unis n’aura lieu que lorsque le jeu lui-même sera mis en cause.
par John Pilger
Le début me semble concerner tout notre monde "démocrate"
"Obama est un faucon", par John Pilger
Dans la Grande Tradition
En 1941, le rédacteur en chef, Edward Dowling écrivait : « Les deux plus grands obstacles à la démocratie aux Etats-Unis sont, premièrement, l’illusion généralisée chez les pauvres que nous sommes en démocratie, et deuxièmement, la peur constante chez les riches, que nous ne l’ayons. Qu’est-ce qui a changé ? La terreur des riches, plus grande que jamais, et les pauvres qui ont communiqué leur chimère à ceux qui croient que lorsque Georges Bush se retirera fin janvier prochain, les nombreuses menaces à l’encontre du reste de l’humanité diminueront.
La prévisible nomination de Barack Obama, qui, selon un commentateur extatique, « marque un moment vraiment passionnant et historique dans l’histoire des Etats Unis », est un produit de cette nouvelle illusion. En réalité, elle paraît nouvelle. On a fabriqué des moments vraiment passionnants et historiques autour des campagnes présidentielles US depuis aussi longtemps que je suis capable de me souvenir, produisant ce qu’on ne peut que définir comme de la connerie à grande échelle. Race, sexe, apparence, langage du corps, épouses gloussantes et progéniture, et même bouffées de grandeur tragique, tout cela est compris dans le marketing et « la fabrication de l’image », désormais magnifiée par la technologie « virtuelle ».
Grâce à un collège électoral qui n’est pas démocratique (ou bien, dans le cas de Bush, à des machines à voter trafiquées) il n’y a que ceux qui contrôlent et obéissent au système qui peuvent gagner. Ce fut le cas depuis la victoire véritablement historique et passionnante de Harry Truman, ce liberal Démocrate censé être un homme humble, du peuple, qui continua à montrer combien pugnace il était quand il raya de la carte deux villes avec la bombe atomique.
Imaginer Obama comme probable président des Etats Unis est impossible si on ne comprend pas les exigences d’un système de pouvoir inchangé pour l’essentiel : dans le fond, c’est un grand jeu médiatique. Par exemple, depuis que j’ai comparé Obama à Robert Kennedy dans ces pages, il a fait deux déclarations importantes, dont les implications n’ont pas eu l’heur de déranger les célèbrations. La première eut lieu à la conférence du Comité americano-israélien des affaires publiques (AIPAC), le lobby sioniste qui, ainsi que Ian Williams l’a indiqué, vous accusera d’antisémitisme (même) si vous citez son propre website sur son pouvoir. Obama a déjà fait allégeance mais le 4 juin il est allé plus loin. Il a promis de soutenir « Jérusalem unifiée » pour capitale d’Israël. Pas un seul gouvernement sur terre ne soutient l’annexion israélienne de la totalité de Jerusalem, y compris le régime Bush qui reconnaît la résolution des Nations Unies dqui désigne Jerusalem comme ville internationale.
Sa seconde déclaration, largement ignorée, il l’a faite à Miami le 23 mai. Parlant à la communauté des expatriés cubains – et qui à travers les ans a fidèlement produit des terroristes, des assassins, des trafiquants de drogue pour l’administration US – Obama a promis de continuer 47 ans d’embargo catastrophique sur Cuba, lequel a été déclaré illégal par les Nations Unies année après année.
Une fois encore Obama est allé plus loin que Bush. Il a déclaré que les Etats Unis avaient « perdu l’Amérique latine ». Il a décrit les gouvernements démocratiquement élus du Venezuela, de Bolivie, et du Nicaragua comme un « vide » à remplir. Il a déploré de manière ridicule l’influence iranienne sur l’ Amérique latine, et il a approuvé « le droit de la Colombie à frapper les terroristes qui cherchent un refuge en traversant ses frontières ». En clair, cela signifie le « droit » d’ un régime, dont le président et les éminents politiciens ont des liens avec les escadrons de la mort, d’envahir ses voisins pour le compte de Washington.
Il a aussi soutenu la soi disant initiative de Merida, qu’Amnesty international et d’autres ont condamnée comme l’apport des Etats Unis à la « solution colombienne » à Mexico. Il ne s’est pas arrêté là. « Nous devons faire aussi pression plus loin au sud » a-t-il dit. Bush lui-même n’a jamais dit ça.
Il est temps pour ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités, de devenir politiquement adultes et de s’interroger sur ce monde de grand pouvoir tel qu’il est, et non tel qu’ils espèrent qu’il sera. Comme tous les candidats présidentiels qui comptent, passés et présents, Obama est un faucon et un expansionniste. Il vient d’une tradition Démocrate ininterrompue, tout comme ces fauteurs de guerres de présidents qu’étaient Truman, Kennedy, Johnson, Carter et Clinton. La différence avec Obama, ce pourrait être qu’il ressent un besoin encore plus important de prouver à quel point il est pugnace.
Pourtant, et pour beaucoup, la couleur de sa peau attire tout à la fois les racistes et les sympathisants ; c’est par ailleurs incohérent avec le grand jeu du pouvoir. Le moment vraiment passionnant et historique de l’histoire des Etats Unis n’aura lieu que lorsque le jeu lui-même sera mis en cause.
par John Pilger Qu’est-ce qui a changé ? La terreur des riches, plus grande que jamais, et les pauvres qui ont communiqué leur chimère à ceux qui croient que lorsque Georges Bush se retirera fin janvier prochain, les nombreuses menaces à l’encontre du reste de l’humanité diminueront.
La prévisible nomination de Barack Obama, qui, selon un commentateur extatique, « marque un moment vraiment passionnant et historique dans l’histoire des Etats Unis », est un produit de cette nouvelle illusion. En réalité, elle paraît nouvelle. On a fabriqué des moments vraiment passionnants et historiques autour des campagnes présidentielles US depuis aussi longtemps que je suis capable de me souvenir, produisant ce qu’on ne peut que définir comme de la connerie à grande échelle. Race, sexe, apparence, langage du corps, épouses gloussantes et progéniture, et même bouffées de grandeur tragique, tout cela est compris dans le marketing et « la fabrication de l’image », désormais magnifiée par la technologie « virtuelle ».
Grâce à un collège électoral qui n’est pas démocratique (ou bien, dans le cas de Bush, à des machines à voter trafiquées) il n’y a que ceux qui contrôlent et obéissent au système qui peuvent gagner. Ce fut le cas depuis la victoire véritablement historique et passionnante de Harry Truman, ce liberal Démocrate censé être un homme humble, du peuple, qui continua à montrer combien pugnace il était quand il raya de la carte deux villes avec la bombe atomique.
Imaginer Obama comme probable président des Etats Unis est impossible si on ne comprend pas les exigences d’un système de pouvoir inchangé pour l’essentiel : dans le fond, c’est un grand jeu médiatique. Par exemple, depuis que j’ai comparé Obama à Robert Kennedy dans ces pages, il a fait deux déclarations importantes, dont les implications n’ont pas eu l’heur de déranger les célèbrations. La première eut lieu à la conférence du Comité americano-israélien des affaires publiques (AIPAC), le lobby sioniste qui, ainsi que Ian Williams l’a indiqué, vous accusera d’antisémitisme (même) si vous citez son propre website sur son pouvoir. Obama a déjà fait allégeance mais le 4 juin il est allé plus loin. Il a promis de soutenir « Jérusalem unifiée » pour capitale d’Israël. Pas un seul gouvernement sur terre ne soutient l’annexion israélienne de la totalité de Jerusalem, y compris le régime Bush qui reconnaît la résolution des Nations Unies dqui désigne Jerusalem comme ville internationale.
Sa seconde déclaration, largement ignorée, il l’a faite à Miami le 23 mai. Parlant à la communauté des expatriés cubains – et qui à travers les ans a fidèlement produit des terroristes, des assassins, des trafiquants de drogue pour l’administration US – Obama a promis de continuer 47 ans d’embargo catastrophique sur Cuba, lequel a été déclaré illégal par les Nations Unies année après année.
Une fois encore Obama est allé plus loin que Bush. Il a déclaré que les Etats Unis avaient « perdu l’Amérique latine ». Il a décrit les gouvernements démocratiquement élus du Venezuela, de Bolivie, et du Nicaragua comme un « vide » à remplir. Il a déploré de manière ridicule l’influence iranienne sur l’ Amérique latine, et il a approuvé « le droit de la Colombie à frapper les terroristes qui cherchent un refuge en traversant ses frontières ». En clair, cela signifie le « droit » d’ un régime, dont le président et les éminents politiciens ont des liens avec les escadrons de la mort, d’envahir ses voisins pour le compte de Washington.
Il a aussi soutenu la soi disant initiative de Merida, qu’Amnesty international et d’autres ont condamnée comme l’apport des Etats Unis à la « solution colombienne » à Mexico. Il ne s’est pas arrêté là. « Nous devons faire aussi pression plus loin au sud » a-t-il dit. Bush lui-même n’a jamais dit ça.
Il est temps pour ceux qui prennent leurs désirs pour des réalités, de devenir politiquement adultes et de s’interroger sur ce monde de grand pouvoir tel qu’il est, et non tel qu’ils espèrent qu’il sera. Comme tous les candidats présidentiels qui comptent, passés et présents, Obama est un faucon et un expansionniste. Il vient d’une tradition Démocrate ininterrompue, tout comme ces fauteurs de guerres de présidents qu’étaient Truman, Kennedy, Johnson, Carter et Clinton. La différence avec Obama, ce pourrait être qu’il ressent un besoin encore plus important de prouver à quel point il est pugnace.
Pourtant, et pour beaucoup, la couleur de sa peau attire tout à la fois les racistes et les sympathisants ; c’est par ailleurs incohérent avec le grand jeu du pouvoir. Le moment vraiment passionnant et historique de l’histoire des Etats Unis n’aura lieu que lorsque le jeu lui-même sera mis en cause.
par John Pilger
Le début me semble concerner tout notre monde "démocrate"
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Ouais, en somme on va tomber de Cheryll en Psillvia...*.. Deux bouches d'ombre qui se font face et rient des atermoiements de ceux qui passent là. Les Z'Uhesses, les z'uhesses, toujours recommencées! Le mythe de la Frontier n'a pas fini de motiver ces bouffeurs de toujours plus loin, toujours plus fort.... Bizarre, cet appétit lié à leur philosophie de base : chacun pour soi, Dieu pour tous s'il en reste pour les autres. C'est assez horrible!
* Ouais j'ai uhessisé les noms.....
* Ouais j'ai uhessisé les noms.....
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Je crois que t'as pas bien compris. L'électorat noir raffolle de ce discours. Il fait figure métaphorique de "coup de fouet du bien". C'est un des derniers vestiges du manque de confiance en eux des descendants d'esclaves. Le problème avec son discours, c'est la politique qui s'en suivra : le harcèlement des services sociaux sur les familles monoparentales, pour enlever leurs enfants et les refiler à des familles de blancs qui s'ennuient...clomani a écrit:
Visiblement, il prend le risque de se mettre l'électorat noir à dos... tant pis pour lui alors.
kayokay-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Ma foi si c'est pour élire un noir qui fera une politique de blanc, ça sert à rien alors.kayokay a écrit:Je crois que t'as pas bien compris. L'électorat noir raffolle de ce discours. Il fait figure métaphorique de "coup de fouet du bien". C'est un des derniers vestiges du manque de confiance en eux des descendants d'esclaves. Le problème avec son discours, c'est la politique qui s'en suivra : le harcèlement des services sociaux sur les familles monoparentales, pour enlever leurs enfants et les refiler à des familles de blancs qui s'ennuient...clomani a écrit:
Visiblement, il prend le risque de se mettre l'électorat noir à dos... tant pis pour lui alors.
Invité- Invité
Re: Il commence déjà à me décevoir...
esatamente !yapadebug a écrit:Ma foi si c'est pour élire un noir qui fera une politique de blanc, ça sert à rien alors.kayokay a écrit:Je crois que t'as pas bien compris. L'électorat noir raffolle de ce discours. Il fait figure métaphorique de "coup de fouet du bien". C'est un des derniers vestiges du manque de confiance en eux des descendants d'esclaves. Le problème avec son discours, c'est la politique qui s'en suivra : le harcèlement des services sociaux sur les familles monoparentales, pour enlever leurs enfants et les refiler à des familles de blancs qui s'ennuient...clomani a écrit:
Visiblement, il prend le risque de se mettre l'électorat noir à dos... tant pis pour lui alors.
kayokay-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Celle-là elle est pas mal non plus : http://www.liberation.fr/actualite/monde/333429.FR.php
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour devenir président du monde...
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour devenir président du monde...
kayokay-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
kayokay a écrit:Celle-là elle est pas mal non plus : http://www.liberation.fr/actualite/monde/333429.FR.php
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour devenir président du monde...
Il pâlit de plus en plus...
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Moi je le savais depuis le début... Je l'ai su dès l'affaire des Jena 6.clomani a écrit:kayokay a écrit:Celle-là elle est pas mal non plus : http://www.liberation.fr/actualite/monde/333429.FR.php
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour devenir président du monde...
Il pâlit de plus en plus...
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Il me déçoit de plus en plus...
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/06/26/barack-obama-soutient-la-peine-de-mort-pour-les-violeurs-d-enfants_1062937_829254.html#ens_id=1050630¨
Mais bon... Sentimentalement, à chaud, en pensant à ma petite, je comprends qu'on puisse être séduit.
http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2008/06/26/barack-obama-soutient-la-peine-de-mort-pour-les-violeurs-d-enfants_1062937_829254.html#ens_id=1050630¨
Mais bon... Sentimentalement, à chaud, en pensant à ma petite, je comprends qu'on puisse être séduit.
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Ben voui, il faut ratisser large pour gagner.... Et puis Obama n'est pas un révolutionnaire et fait partie de l'establishment comme les autres candidats. On verra bien. De toutes façons, s'il est élu, il se battra pour défendre la grande Amérique, son industrie et tout le bataclan. Avec peut-être un désengagement de l'Irak, mais pour mieux taper en Afghanistan... Enfin, c'est comme ca que je le vois. Mais les français sont romantiques et le voient quelque part entre Kennedy et Martin Luther King alors qu'il est bien de son époque et un pur produit des USA...
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Sachant en plus qu'on a beaucoup idéalisé Kennedy et même Martin Luther King.scud56 a écrit:Mais les français sont romantiques et le voient quelque part entre Kennedy et Martin Luther King alors qu'il est bien de son époque et un pur produit des USA...
Invité- Invité
Re: Il commence déjà à me décevoir...
surenchère dans la connerie démagogique et vomitoire...
obama, mac cain, sarkozy, tous contre le mur!
vivement l'anarchie!!!! ni dieu ni maitre, voila le programme!
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Aaaaaargh! un anarcho-autonome....
scud56-
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Re: Il commence déjà à me décevoir...
Souhaitons que le net reste longtemps négligé par nos pouvoirs publics si ringards qu'ils n'arrivent pas à prendre conscience de son importance...
Parce qu'on pourrait très bien se retrouver pincés par les RG, au trou ! Ca sait se servir d'un ordinateur, un RG ?
Parce qu'on pourrait très bien se retrouver pincés par les RG, au trou ! Ca sait se servir d'un ordinateur, un RG ?
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Malheureusement, je crois qu'ils s'en occupent, du Net. Filtrage des trucs pédophiles qui permet de mettre en place un système de blocage, et loi sur le piratage qui permet d'espionner les internautes.clomani a écrit:Souhaitons que le net reste longtemps négligé par nos pouvoirs publics si ringards qu'ils n'arrivent pas à prendre conscience de son importance...
Parce qu'on pourrait très bien se retrouver pincés par les RG, au trou ! Ca sait se servir d'un ordinateur, un RG ?
Les outils sont en place...
Invité- Invité
Re: Il commence déjà à me décevoir...
Va nous rester quoi ? Le téléphone ? Les signaux de fumée ? Comment on fait pour "brouiller" une zone internet ?yapadebug a écrit:Malheureusement, je crois qu'ils s'en occupent, du Net. Filtrage des trucs pédophiles qui permet de mettre en place un système de blocage, et loi sur le piratage qui permet d'espionner les internautes.clomani a écrit:Souhaitons que le net reste longtemps négligé par nos pouvoirs publics si ringards qu'ils n'arrivent pas à prendre conscience de son importance...
Parce qu'on pourrait très bien se retrouver pincés par les RG, au trou ! Ca sait se servir d'un ordinateur, un RG ?
Les outils sont en place...
Re: Il commence déjà à me décevoir...
trop d'info circule pour qu'ils controlent tout!
et pis si on doit être des outlaw, ça va saigner!
et pis si on doit être des outlaw, ça va saigner!
billbaroud35- Admin
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