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Message  Invité Mar 30 Oct - 13:20

Il y a 26 ans, disparaissait Georges Brassens.


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Message  billbaroud35 Mar 30 Oct - 13:29

Pleure j'ai toujours été grand fan de brassens!

barbara est disparue il y a 10 ans, on n'en parle plus non plus! No
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Message  liliM Mar 30 Oct - 14:01

La France, ta culture fout le camp ! Poing levé
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Message  Gotch Mar 30 Oct - 14:27

"Gare au gori i i i i iilleu!" Cible
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Message  billbaroud35 Mar 30 Oct - 15:28

Gotch a écrit:"Gare au gori i i i i iilleu!" Cible

de toute façon un type qui est copain avec barbelivien ne peut pas être quelqu'un de normal! Tête de mort MDR
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Message  Invité Ven 2 Nov - 13:03

Je revisite Lavilliers en ce moment. Quel parcours! Number One

Né à Saint-Etienne, fils d'un père ouvrier (communiste, ex-front populaire et résistant) et d'une mère ancienne institutrice qui lui joue du Brahms, il est atteint à sept ans d'une congestion pulmonaire qui obligera sa famille à le (et se) mettre au vert, commence la boxe à treize ans, et… se retrouve en maison de correction à seize, pour deux ans. Il rêve alors de comédie, lit Ferré, écoute du rock'n roll. En 1963, il entre à son tour en usine comme apprenti tourneur sur métaux. Parallèlement, il commence à écrire et chanter dans les salles de cinéma en s'accompagnant à la guitare. Il lit aussi Baudelaire, Apollinaire, Cendrars : "Quand on aime, il faut partir", et c'est par amour qu'il part au Brésil. "A cette époque de ma vie, dit-il, je me cherchais : je ne savais pas si je serais gangster, boxeur ou poète".

Le voici donc à 19 ans à Rio, où il devient chauffeur de camion pour un… trafiquant français. L'année suivante, il est expulsé du pays pour raison politique ! De retour en France, considéré comme déserteur, il passe un an en prison militaire de haute sécurité, en "forteresse" comme on dit, à Metz.

En 1968, il débarque à Paris et se produit dans les cabarets de la rive gauche avec des chansons écrites en prison, décrochant même à 21 ans son premier contrat d'album chez Decca, dans la lignée de Ferré et Brel, de ces Bruant, Vian ou Couté qu'il aime à reprendre. En province, il joue pour les grévistes à Lyon, Saint-Etienne etc, avant d'ouvrir en 1969 deux boîtes de nuit à Marseille ! Entre-temps, il devient également père d'une petite Laure. En 1970, il reprend la boxe, devient chauffeur et garde du corps, tout en continuant de chanter : il signe l'année suivante avec le producteur Francis Dreyfus (Motors) qui publie en 1972 son deuxième album, intitulé indifféremment "Brazil 72" ou "Les poètes" et composé essentiellement de poèmes mis en musique. Il rencontre à la même époque Michel Martig, son manager pour de longues et grandes années communes.

Mais c'est en 1975 que paraît son troisième et premier "grand" disque, "Le stéphanois", opus autobiographique d'une belle intensité contenant "La samba", "San Salvador" et d'autres. A sa façon très particulière, il s'inscrit alors dans la vague déferlante des "ACI" issue de l'après-68.

L'année suivante, il remet ça, chez Barclay cette fois, avec l'ancien directeur artistique de Ferré qu'il a tout naturellement fait sien : Richard Marsan, et un nouveau disque-phare : "Les barbares" ("Berceuse pour une shootée", "La zone"…). A 30 ans, il s'est enfin trouvé artistiquement, en mélangeant rive gauche et Amérique latine, rock, blues, samba, bossa et bien sûr poésie, et le prouve en 1976 sur la scène du Théâtre de la Ville, transformant brillamment l'essai après 7 ans de galas-galères (un chiffre symbolique dans tout lancement de carrière). En septembre 1977, enfin, c'est la consécration avec l'album "15ème round" ("Big brother", "N'appartiens jamais à personne"…), suivi de deux Olympia triomphaux, et d'un superbe double live intitulé "T'es vivant ?". Bernard s'y affirme comme une véritable bête de scène, mariant à merveille le poids des mots et le choc des sonos, sans oublier un look superbe de corsaire du rock à la Corto Maltese, biceps luisant, cheveu fou et boucle d'oreille qui donneront quelques superbes pochettes d'album hautes en couleurs.

En 1979, toujours dans la lignée de Léo, son dieu, son maître, il poursuit sa recherche et publie l'album "Pouvoirs", contenant notamment une chanson éponyme de vingt minutes, ainsi que "Frères humains", "Bats-toi", "La peur"… Un disque expérimental qui tire en quelque sorte un trait sur sa période d'extrême gauche. C'est le temps des tournées sous chapiteau, mais aussi des grands voyages et d'une nouvelle évolution : il travaille à New-York, en Jamaïque, au Brésil, continue de mêler rythmes et rimes et à mettre le feu aux planches…

Il en naîtra l'année d'après un album majeur, "O Gringo", nourri de reggae et de salsa, qui deviendra son premier disque d'or (avec "La salsa", "Stand the ghetto", "Traffic", "Kingston"), s'accompagnera d'un Palais des Sports historique et puis d'un triple "Live tour 80" ! Désormais, l'homme qui voulait changer le monde se met à le raconter, le vivre, en reporter-chanteur explorant, bien avant la mode, une "world musique" à texte qui s'inscrit en même temps dans la tradition poétique, un peu comme Higelin s'est trouvé à la même époque en mariant rock et écriture. Puis, toujours à la recherche de nouveaux territoires, il s'attaque au synthétiseur et enregistre en 1982 l'album "Nuit d'amour" (avec "Pigalle la Blanche", "Betty", "Les barbares"), suivi d'un autre : "Etat d'urgence", contenant le titre -en duo avec Nicoletta- "Idées noires". C'est le temps de la crise, des interrogations, et du retour aux sources… de l'Amazone, en l'occurrence les mines d'or de la Siena Pelada (Brésil) : il y a aussi du Hemingway dans cet homme-là, pour poursuivre le petit jeu des références.

En 1984, il écrit à la fois une chanson pour Johnny Hallyday, la B.O. du film de Gilles Béhat "Rue barbare" (avec Bernard Giraudeau et Bernard-Pierre Donnadieu), et un nouvel album, "Tout est permis, rien n'est possible", suivi d'un mois d'Olympia (spectacle "Le Bal") et d'un triple album enregistré en public ! Car notre homme est prolifique, aussi généreux en scène qu'expansif en musique, lyrique en paroles : un disque tous les un à deux ans, et puis la route encore et toujours, la chanson vivante comme une fête quotidienne. En 1986, c'est le 30 cm "Voleur de feu" (contenant le titre "Noir et blanc"), produit par Mick Lanaro, et deux mois de concerts à la Grande Halle de la Villette, puis le Zénith, en feu comme il se doit avec le "Nanar" des meilleurs jours. En 1988, il enchaîne avec le très bel album "If" ("On the road again", "Nicaragua", "Santiago") qui fait en quelque sorte la somme de ses expériences de quadragénaire. En 1990, c'est le "live" "On the road again", suivi de voyages autour du monde, de l'Amérique latine à l'extrême orient et à… Manille où il écrit son disque suivant, "Solo" ("Saïgon", "Fait-divers", 1991).

En 1993, comme pour boucler la boucle, il accueille dans son spectacle à la "Fête de l'Humanité" Léo Ferré en personne, moins d'un an avant sa mort. Retrouvailles historiques. Puis il sort un disque plus introspectif, "Champ du possible" (auquel va s'ajouter le single à succès "Melody-tempo-harmony", en duo avec la star jamaïcaine Jimmy Cliff) avec des ballades, suivi d'un nouvel Olympia : la scène, toujours la scène !

En 1997, il revient aux musiques latines chères à son cœur avec "Clair obscur" ("Préface", "Le venin", "Road movie"), puis réalise dans la foulée un reportage sur Cuba pour l'émission "Envoyé Spécial".

Enfin en 2000, il sort le disque "Arrêt sur image", enregistré à Toulouse avec Jean-Pierre Mader et Georges Beaux, d'où jaillira tout naturellement un succès : "Les mains d'or" (Bernard Lavilliers/Pascal Arroyo), ainsi qu'une poignée de chansons-vie aussi vibrantes que sereines. Désormais sage, mais toujours de passage (il ne vit que dans des hôtels, de Saint-Malo à Sao Polo) et pas rangé des voyages pour autant, notre baroudeur des rimes, mi révolté mi goguenard, regarde tourner le monde, parfois en rond, et se partage entre sa famille (il est grand-père), ses amis (il est très fidèle), les rencontres (sa principale source d'inspiration), et bien sûr cet éternel horizon fuyant, sans cesse recommencé, qu'il s'ingénie toujours à vouloir dépasser comme on traverserait un miroir. Revenu de tout, mais toujours partant, faussement mytho, mais vraiment casse-cou, matière grise brûlante sous le cuir luisant de ses muscles, "Nanar" demeure contre vents et marées l'une des figures les plus attachantes de la scène francophone de ces trente dernières années, un grand frère au cœur gros comme ça, parfois de chagrin, derrière ses impressionnants pectoraux. Un homme de parole, debout, vivant, et qui n'en finit pas de parler aux autres, ses frères de la côte et d'ailleurs, au nom des hommes. Un survivant de l'âge d'or, enfant de l'an 10 000, comme eût dit Léo…

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Message  billbaroud35 Ven 2 Nov - 13:15

sympa cette évocation...j'aime pas tout ce qu'il a fait mais il en a vu des trucs!
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Message  Invité Ven 2 Nov - 13:33

billbaroud35 a écrit:sympa cette évocation...j'aime pas tout ce qu'il a fait mais il en a vu des trucs!
Moi j'aime bien Lavilliers. Avant 81, Lavilliers et Higelin étaient les chanteurs qui vendaient le plus de disque en France, sans passer une seule fois à la télé ou à la radio. A l'époque on ne n'entendait que Mireille Mathieu, Sardou et Dalida et il n'y avait pas de radios libres. Lavilliers et Higelin ont fait leur notoriété seulement par les concerts et le bouche à oreille. Faut le faire !

"La musique est un cri qui vient de l'intérieur". Cheese

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Message  scud56 Ven 2 Nov - 13:42

J'étais à un des "concerts triomphaux" de l'Olympia en 1977 et c'était géant..... Lavilliers a commencé en disant qu'il était "content de voir que les gens chics étaient venus voir le nouveau phénomène de la chanson française, mais qu'il chantait pour ceux du fond, la zone"....arrivé là, il a encouragé "ceux du fond" à venir devant.... panique chez les gens bien qui avaient payé cher leur place assise "devant" quand nous sommes arrivés tous debout devant la scène Cheese ... Et pour finir on s'est retrouvé un petit groupe SUR la scène pendant un joyeux moment de boxon et de folie. j'étais juste en face du bassiste qui s'arrachait les tripes sur un solo de basse "méchant"... les concerts de jadis, c'était bon.... Et "Les Barbares" on peut toujours écouter, c'est toujours d'actualité. Suffit de transposer un peu. Number One Bravo Bravo Bravo
"Les barbares habitaient des cités exilées au large du bizness".... On est toujours dedans!
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Message  clomani Ven 2 Nov - 17:43

Moi j'ai toujours aime ce mec... en plus il continue a deranger et c'est tant mieux... il ne fait pas partie de la clique degoulinante qui chante pour les pauvres avec plein de paillettes et je m'en rejouis...
Lui au moins il sait de quoi il parle, quand il chante ses chansons... il a un cote baroudeur macho un peu agacant surtout quand on voit que sa derniere nana doit etre un peu plus jeune que sa fille ainee mais bon... c'eest excusable.
Enfin un Stephanois que je connais et suis depuis longtemps... puisque le foot stephanois ne me branche pas trop... Cheese desolee Van
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