Les changements climatiques pourraient être irréversibles
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Les changements climatiques pourraient être irréversibles
http://www.lexpress.fr/info/economie/infojour/infos.asp?id=133163
Les changements climatiques pourraient être « irréversibles »
par LExpansion.comLe GIEC a adopté vendredi un document de synthèse alarmiste
Les bouleversements climatiques et leur cortège de dégâts collatéraux pourraient bien être malheureusement « irréversibles ».
Tel est en substance le cri d’alarme poussé vendredi par les experts du
GIEC, le groupe intergouvernemental chargé de plancher sur les
questions climatiques. Réuni sous l’égide de l’ONU à Valence pour
adopter un document de synthèse d’une vingtaine de pages – lequel sera
ensuite transmis à l’ensemble des dirigeants du monde entier –, cet
aréopage de sommités scientifiques, qui a d'ailleurs été honoré il y a
peu du Prix Nobel de la Paix avec l'ex-vice président américain Al
Gore, conclut là sa première phase de réflexion sur cette note
anxiogène.
Cependant, cette notion d’impact "irréversible" des
changements climatiques est loin d’être admise par tous les
spécialistes du GIEC. Certains pays, comme les Etats-Unis, la réfutent
même complètement au motif qu’elle serait dépourvue de fondements
scientifiques. A l’inverse, d’autres pays, notamment ceux d’Europe,
considèrent que ces altérations définitives de l’environnement
traduisent bien la réalité. Autre point de friction, le périmètre des
dérèglements naturels. Pour certains, encore les Etats-Unis, les pays
développés seraient préservés. Là encore, pour d’autres, toutes les
zones du globe seront vulnérables et pas seulement les pays en voie de
développement.
Quoi qu’il en soit, ce 4ème document qui sera
adopté formellement samedi par le GIEC fera référence durant les cinq
prochaines années. Il est l’émanation des trois précédents volets qui
se sont déroulés tout au long de l’année 2007. L’un a été consacré aux
aspects scientifiques des évolutions climatiques, un autre à leurs
impacts et un dernier aux moyens pour en atténuer les effets néfastes.
La prochaine vague de discussions débutera dès le mois prochain à Bali
en Indonésie et il s’agira de passer à la phase « 2 » du protocole de
Kyoto, qui expire dans cinq ans.
Concrètement, le GIEC ne se
montre guère optimiste : la température de la planète devrait augmenter
au minimum de 1,1 degré à 6,4 °C d’ici la fin du siècle par rapport à
la période de la double décennie écoulée (1980/1999), mais plus
vraisemblablement de 1,8 à 4 degrés. Or 20 à 30% des variétés de la
faune et la flore seront menacées d'extinction pure et simple si la
température venait à augmenter de 1,5 à 2,5 °C. De même, le niveau des
océans est voué à s’élever inexorablement, gagnant de 18 à 59 cm d’ici
à 2100. Ce qui a priori provoquera des vagues de chaleur et de fortes
précipitations (surtout aux latitudes élevées), avec à la clé des
cyclones tropicaux, des typhons et des ouragans toujours plus violents.
Dans le grand Nord, les glaciers et la banquise fonderont. Cette
dernière pourrait même disparaître en été au prochain siècle. Les
petites îles, elles, seront menacées d'être submergées. A l'origine de
tous ces phénomènes ? Les activités humaines, celles à base de gaz,
charbon et pétrole, responsables à 90%! Surtout, sur les trente
dernières années, les émissions de CO2 (le principal gaz à effet de
serre) se sont envolées de 80%.
Les changements climatiques pourraient être « irréversibles »
par LExpansion.comLe GIEC a adopté vendredi un document de synthèse alarmiste
Les bouleversements climatiques et leur cortège de dégâts collatéraux pourraient bien être malheureusement « irréversibles ».
Tel est en substance le cri d’alarme poussé vendredi par les experts du
GIEC, le groupe intergouvernemental chargé de plancher sur les
questions climatiques. Réuni sous l’égide de l’ONU à Valence pour
adopter un document de synthèse d’une vingtaine de pages – lequel sera
ensuite transmis à l’ensemble des dirigeants du monde entier –, cet
aréopage de sommités scientifiques, qui a d'ailleurs été honoré il y a
peu du Prix Nobel de la Paix avec l'ex-vice président américain Al
Gore, conclut là sa première phase de réflexion sur cette note
anxiogène.
Cependant, cette notion d’impact "irréversible" des
changements climatiques est loin d’être admise par tous les
spécialistes du GIEC. Certains pays, comme les Etats-Unis, la réfutent
même complètement au motif qu’elle serait dépourvue de fondements
scientifiques. A l’inverse, d’autres pays, notamment ceux d’Europe,
considèrent que ces altérations définitives de l’environnement
traduisent bien la réalité. Autre point de friction, le périmètre des
dérèglements naturels. Pour certains, encore les Etats-Unis, les pays
développés seraient préservés. Là encore, pour d’autres, toutes les
zones du globe seront vulnérables et pas seulement les pays en voie de
développement.
Quoi qu’il en soit, ce 4ème document qui sera
adopté formellement samedi par le GIEC fera référence durant les cinq
prochaines années. Il est l’émanation des trois précédents volets qui
se sont déroulés tout au long de l’année 2007. L’un a été consacré aux
aspects scientifiques des évolutions climatiques, un autre à leurs
impacts et un dernier aux moyens pour en atténuer les effets néfastes.
La prochaine vague de discussions débutera dès le mois prochain à Bali
en Indonésie et il s’agira de passer à la phase « 2 » du protocole de
Kyoto, qui expire dans cinq ans.
Concrètement, le GIEC ne se
montre guère optimiste : la température de la planète devrait augmenter
au minimum de 1,1 degré à 6,4 °C d’ici la fin du siècle par rapport à
la période de la double décennie écoulée (1980/1999), mais plus
vraisemblablement de 1,8 à 4 degrés. Or 20 à 30% des variétés de la
faune et la flore seront menacées d'extinction pure et simple si la
température venait à augmenter de 1,5 à 2,5 °C. De même, le niveau des
océans est voué à s’élever inexorablement, gagnant de 18 à 59 cm d’ici
à 2100. Ce qui a priori provoquera des vagues de chaleur et de fortes
précipitations (surtout aux latitudes élevées), avec à la clé des
cyclones tropicaux, des typhons et des ouragans toujours plus violents.
Dans le grand Nord, les glaciers et la banquise fonderont. Cette
dernière pourrait même disparaître en été au prochain siècle. Les
petites îles, elles, seront menacées d'être submergées. A l'origine de
tous ces phénomènes ? Les activités humaines, celles à base de gaz,
charbon et pétrole, responsables à 90%! Surtout, sur les trente
dernières années, les émissions de CO2 (le principal gaz à effet de
serre) se sont envolées de 80%.
Re: Les changements climatiques pourraient être irréversibles
En un mot comme en cent, çà va très mal, les conditions climatiques que nous avons connues dans notre jeunesse ne reviendront pas (en moyenne bien sûr), et les Etats-Unis continuent à foncer dans le brouillard...
Mais bon sang, comment les ramener à la raison ?
Mais bon sang, comment les ramener à la raison ?
Re: Les changements climatiques pourraient être irréversibles
Les USA ne sont pas les seul. En Europe, à part des beaux discours, on ne fait pas grand-chose non plus.Gotch a écrit:En un mot comme en cent, çà va très mal, les conditions climatiques que nous avons connues dans notre jeunesse ne reviendront pas (en moyenne bien sûr), et les Etats-Unis continuent à foncer dans le brouillard...
Mais bon sang, comment les ramener à la raison ?
Invité- Invité
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