Le mal être au travail
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Le mal être au travail
Un documentaire sort sur les écrans.
http://www.rue89.com/2007/10/31/jai-tres-mal-au-travail-des-mots-sur-les-maux-du-boulot
Je suis entré sur le marché du travail en 1983. Depuis j'ai constaté une forte dégradation des conditions de travail. Aujourd'hui le harcèlement est devenu la règle. Le monde du travail est devenu violent, sans pitié. Tout ça au nom de la productivité, du fric. Le pognon passe avant l'humain. Au nom du progrès, le patronat français, qui n'a pas évolué depuis Napoléon 3, veut nous ramener à Germinal. Et pendant ce temps ils se gavent comme des porcs.
Ca suffit ! La lutte des classes est un concept dépassé parait-il, selon nos penseurs du moment ? Et bien moi je trouve que la lutte des classes n'a jamais été autant d'actualité ! Je dois être un archéo-marxiste sans le savoir...
http://www.rue89.com/2007/10/31/jai-tres-mal-au-travail-des-mots-sur-les-maux-du-boulot
Je suis entré sur le marché du travail en 1983. Depuis j'ai constaté une forte dégradation des conditions de travail. Aujourd'hui le harcèlement est devenu la règle. Le monde du travail est devenu violent, sans pitié. Tout ça au nom de la productivité, du fric. Le pognon passe avant l'humain. Au nom du progrès, le patronat français, qui n'a pas évolué depuis Napoléon 3, veut nous ramener à Germinal. Et pendant ce temps ils se gavent comme des porcs.
Ca suffit ! La lutte des classes est un concept dépassé parait-il, selon nos penseurs du moment ? Et bien moi je trouve que la lutte des classes n'a jamais été autant d'actualité ! Je dois être un archéo-marxiste sans le savoir...
Invité- Invité
Re: Le mal être au travail
En plus, ils ne comprennent pas qu'harceler au travail fait baisser le rendement.
Re: Le mal être au travail
Dans le monde on fait avancer les travailleurs avec la carotte et le baton. L'un équilibre l'autre.
En France c'est différent, notre patronat se compose exclusivement de gros porcs qui ne veulent absolument pas dépenser et ne veulent que se gaver sans fin. Alors ils n'utilisent que le baton et se garde la carotte pour eux.
Foutons les dehors ces gros cons incapables ! Ils nous volent !
En France c'est différent, notre patronat se compose exclusivement de gros porcs qui ne veulent absolument pas dépenser et ne veulent que se gaver sans fin. Alors ils n'utilisent que le baton et se garde la carotte pour eux.
Foutons les dehors ces gros cons incapables ! Ils nous volent !
Invité- Invité
Re: Le mal être au travail
Bernard Lavilliers - Les Mains d'Or
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminée muettes - portails verrouillés
Wagons immobiles - tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien - moi
Je coûte moins cher - moi
Que quand je travaillais - moi
D'après les experts
J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien - moi Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or...
Invité- Invité
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