Finale de la coupe d'Asie de foot Iraq-Arabie
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Finale de la coupe d'Asie de foot Iraq-Arabie
Ils ne connaissent aucune trève
C'était un rare moment de joie partagé par des milliers d'Irakiens qui s'est transformé en tuerie. Le double attentat à la voiture piégée contre des Irakiens qui fêtaient mercredi soir à Bagdad, la qualification de leur équipe en finale de la Coupe d'Asie, a fait plus de 50 morts, et non 26 comme l'annonçaient des sources policières et médicales dans un premier bilan.
La télévision nationale irakienne a montré des images de supporteurs envahissant les rues des villes de tout le pays, portant le maillot de l'équipe nationale ou agitant des drapeaux irakiens. «Les matches nous ont rendus très nerveux mais nos joueurs sont des héros, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Ils apportent de la joie dans nos coeurs et tous, femme, enfant, vieillard attendons ces merveilleux moments», avait déclaré un supporteur qui regardait le match à la télévision. Leur joie a été endeuillée par l'explosion de deux voitures piégées, la première au milieu d'une foule compacte dans le quartier de Mansour et la seconde s'est produite à Zayouna, près du centre de Bagdad. (Avec AFP)
C'était un rare moment de joie partagé par des milliers d'Irakiens qui s'est transformé en tuerie. Le double attentat à la voiture piégée contre des Irakiens qui fêtaient mercredi soir à Bagdad, la qualification de leur équipe en finale de la Coupe d'Asie, a fait plus de 50 morts, et non 26 comme l'annonçaient des sources policières et médicales dans un premier bilan.
La télévision nationale irakienne a montré des images de supporteurs envahissant les rues des villes de tout le pays, portant le maillot de l'équipe nationale ou agitant des drapeaux irakiens. «Les matches nous ont rendus très nerveux mais nos joueurs sont des héros, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Ils apportent de la joie dans nos coeurs et tous, femme, enfant, vieillard attendons ces merveilleux moments», avait déclaré un supporteur qui regardait le match à la télévision. Leur joie a été endeuillée par l'explosion de deux voitures piégées, la première au milieu d'une foule compacte dans le quartier de Mansour et la seconde s'est produite à Zayouna, près du centre de Bagdad. (Avec AFP)
Invité- Invité
Re: Finale de la coupe d'Asie de foot Iraq-Arabie
Voilà un article du temps.vanemel a écrit:Ils ne connaissent aucune trève
C'était un rare moment de joie partagé par des milliers d'Irakiens qui s'est transformé en tuerie. Le double attentat à la voiture piégée contre des Irakiens qui fêtaient mercredi soir à Bagdad, la qualification de leur équipe en finale de la Coupe d'Asie, a fait plus de 50 morts, et non 26 comme l'annonçaient des sources policières et médicales dans un premier bilan.
La télévision nationale irakienne a montré des images de supporteurs envahissant les rues des villes de tout le pays, portant le maillot de l'équipe nationale ou agitant des drapeaux irakiens. «Les matches nous ont rendus très nerveux mais nos joueurs sont des héros, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Ils apportent de la joie dans nos coeurs et tous, femme, enfant, vieillard attendons ces merveilleux moments», avait déclaré un supporteur qui regardait le match à la télévision. Leur joie a été endeuillée par l'explosion de deux voitures piégées, la première au milieu d'une foule compacte dans le quartier de Mansour et la seconde s'est produite à Zayouna, près du centre de Bagdad. (Avec AFP)
http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&contenuPage=&article=212023&quickbar=
Duchesse-
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Re: Finale de la coupe d'Asie de foot Iraq-Arabie
Duchesse a écrit:Voilà un article du temps.vanemel a écrit:Ils ne connaissent aucune trève
C'était un rare moment de joie partagé par des milliers d'Irakiens qui s'est transformé en tuerie. Le double attentat à la voiture piégée contre des Irakiens qui fêtaient mercredi soir à Bagdad, la qualification de leur équipe en finale de la Coupe d'Asie, a fait plus de 50 morts, et non 26 comme l'annonçaient des sources policières et médicales dans un premier bilan.
La télévision nationale irakienne a montré des images de supporteurs envahissant les rues des villes de tout le pays, portant le maillot de l'équipe nationale ou agitant des drapeaux irakiens. «Les matches nous ont rendus très nerveux mais nos joueurs sont des héros, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent. Ils apportent de la joie dans nos coeurs et tous, femme, enfant, vieillard attendons ces merveilleux moments», avait déclaré un supporteur qui regardait le match à la télévision. Leur joie a été endeuillée par l'explosion de deux voitures piégées, la première au milieu d'une foule compacte dans le quartier de Mansour et la seconde s'est produite à Zayouna, près du centre de Bagdad. (Avec AFP)
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L'Irak a gagné 1-0
Invité- Invité
Re: Finale de la coupe d'Asie de foot Iraq-Arabie
Ils se sont sublimés
Quand il arrive à Amman, début juin, pour préparer son équipe, Vieira n’a sous la main que six joueurs. Les clubs irakiens n’ont guère aimé qu’un étranger prenne en main la destinée des Lions de la Mésopotamie. L’équipe n’évolue jamais à domicile. Hors les questions de sécurité, c’est impossible : l’armée américaine a reconverti le stade al-Shaab en parking pour ses tanks. La tragédie happe en permanence les footballeurs. Le physiothérapeute est tué par une bombe alors qu’il fait la queue à Bagdad pour acheter un billet d’avion. Le gardien Noor Sabri, qui stoppera un tir au but victorieux face à la Corée du Sud, perd son demi-frère dans un attentat. Le milieu de terrain Hawar Mohammed, lui, perd sa belle-mère dans des violences à deux heures des quarts de finale.
L’équipe se monte pourtant, façon pied de nez au spectre de la guerre civile qui gangrène le pays. Le capitaine Younis Mahmoud, auteur du but de la finale, est un sunnite. Noor Sabri est chiite. Hawar Mohammed est kurde. N’exagérons rien sur le syncrétisme. Vieira a dû manier la truelle pour cimenter l’équipe : «Il n’y avait aucune unité, les relations entre joueurs étaient terribles.»
Extrait Libé
Quand il arrive à Amman, début juin, pour préparer son équipe, Vieira n’a sous la main que six joueurs. Les clubs irakiens n’ont guère aimé qu’un étranger prenne en main la destinée des Lions de la Mésopotamie. L’équipe n’évolue jamais à domicile. Hors les questions de sécurité, c’est impossible : l’armée américaine a reconverti le stade al-Shaab en parking pour ses tanks. La tragédie happe en permanence les footballeurs. Le physiothérapeute est tué par une bombe alors qu’il fait la queue à Bagdad pour acheter un billet d’avion. Le gardien Noor Sabri, qui stoppera un tir au but victorieux face à la Corée du Sud, perd son demi-frère dans un attentat. Le milieu de terrain Hawar Mohammed, lui, perd sa belle-mère dans des violences à deux heures des quarts de finale.
L’équipe se monte pourtant, façon pied de nez au spectre de la guerre civile qui gangrène le pays. Le capitaine Younis Mahmoud, auteur du but de la finale, est un sunnite. Noor Sabri est chiite. Hawar Mohammed est kurde. N’exagérons rien sur le syncrétisme. Vieira a dû manier la truelle pour cimenter l’équipe : «Il n’y avait aucune unité, les relations entre joueurs étaient terribles.»
Extrait Libé
Invité- Invité
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