La relève du PS?
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La relève du PS?
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/04/11/manuel-valls-le-parti-socialiste-doit-etre-incarne-par-une-nouvelle-generation_1179606_823448.html
ce sera sans moi...
extraits de l'interview..
et ce sont les primaires qui ont flingué le PS, alors autant continuer, ( comment vont-ils faire pour déterminer les électeurs de gauche...)
ce sera sans moi...
extraits de l'interview..
Vaut mieux pas se montrer trop antisarkozyste et insulter l'avenir... Valls est sur les tablettes de Toupty pour avoir un ministère...L'antisarkozysme forcené voudrait masquer ce déficit idéologique, mais il provoque en réalité un double effet pervers. Il grandit le personnage en le mettant au centre de chaque débat : Sarkozy devient
celui qui ose tout, conformément à ce qu'il recherche. Et, surtout, il affaiblit la crédibilité de la gauche en l'obligeant à l'outrance : elle devient celle qui craint tout.
c'est sur la réduction du temps de travail c'est un peu trop gauchiste...En 2012, la gauche ne pourra pas se contenter de dire : "On refait Jospin, moins les 35 heures."
l'organisation de "primaires" ouvertes aux électeurs de gauche pour désigner notre candidat en 2012 est peut-être la dernière chance pour le sauver et l'aider à renouer le lien avec les Français.
et ce sont les primaires qui ont flingué le PS, alors autant continuer, ( comment vont-ils faire pour déterminer les électeurs de gauche...)
Enfin des syndicats constructifs...Pas question de parler aux extrémistes comme Sud qui ont l'audace de combattre la seule voie possible , le libéralisme.Les syndicats évoluent, j'observe avec intérêt ce qui se passe à la CGT et bien sûr à la CFDT. La gauche doit bâtir avec eux un pacte social sur les grands enjeux : assurance-maladie, dépendance, hôpital, retraite, école.
Est-ce que Valls pense à la présidentielle en se rasant?Je l'ai soutenue [Ségo]parce qu'elle portait le mieux l'idée de la rénovation. Aujourd'hui, le PS doit être incarné par une nouvelle génération qui porte d'autres idées, d'autres pratiques. Je n'ai plus l'âge d'être l'élève d'un "sage actif", quel qu'il soit. En 2012, c'est cette génération qui doit incarner le changement et le renouvellement.
gros branleur-
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Re: La relève du PS?
bouerk!
billbaroud35- Admin
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Re: La relève du PS?
Eééééhhhh ! il a un nom prédestiné, si l'on en croit Beaumarchais : la valse est bien une danse, donc il fera l'affaire selon les toupty critères!gros branleur a écrit:Est-ce que Valls pense à la présidentielle en se rasant?
Re: La relève du PS?
ce qu'en dit Fontenelle avec le talent qu'on lui connait dans l'excellent Politis:
http://www.politis.fr/article6736.html
http://www.politis.fr/article6736.html
Manuel Valls contre le péril rouge
jeudi 16 avril 2009, par Sébastien Fontenelle
Sous son air paisible, sous son apparence de voie bourgeoise, la rue de Solferino, à Paris (septième), abrite, à son numéro 10, siège du Parti « socialiste », un repaire de Rouges écarlates – un nid de communistes comme oncques n’en vîmes depuis les années 1950.
Ce n’est pas moi qui le dis : c’est le désopilant député-maire d’Évry (Essonne), Manuel Valls. (Pour ce qui me concerne, je l’avoue : j’ignorais totalement que le dessein secret de François Hollande fût de planter notre cher et vieux pays, non de tulipes, comme son patronyme pourrait le faire accroire, mais de (gris) sovkhozes.)
Bien sûr, Manu (comme on l’appelle à l’UMP), interviewé par le Monde [1], ne dit pas directement que le P« S » est profondément noyauté par des agents du Народный комиссариат внутренних дел (NKVD) : le gars est tout
de même conscient que le maccarthysme n’a pas laissé que de bons souvenirs en Occident.
Même : succombant à un (bref) accès de lucidité, il admet que les « socialistes », généralement, « sont aujourd’hui décomplexés à l’égard du marxisme ».
Mais cette concession lui sert (uniquement) à introduire l’effarant constat que son parti « compte encore des responsables et des militants, sans doute sincères, qui restent hantés par les Spectres de Marx [2] : conception binaire de la société, vision violente de l’Histoire », et qui du coup développent un « goût commun pour les grandes fresques avec l’extrême gauche » – et qui partant jugent, comme des gros ballots, que « la crise économique devrait dégénérer nécessairement en crise sociale avant d’aboutir à la crise politique… » [3]
Dans la vraie vie, naturellement, même les orpailleurs défoncés du fin fond de l’Amazonie savent que ça fait maintenant, et dans le meilleur des cas, un looooong quart de siècle que les « socialistes » français se sont massivement asservis au libéralisme et sont pris de nausées à la seule idée qu’on puisse les confondre avec des marxistes : raison pour laquelle Jospin hurla naguère (avec le vif succès qu’on sait) que son programme n’était pas (du tout) socialiste.
Valls galèje, par conséquent, quand il affirme détecter au P « S » des relents collectivistes – mais c’est pour sa bonne cause : le gars n’existe, dans les médias, que par une stigmatisation maladive de tout ce qui se positionne à gauche de Jean-Marie Bockel, et se doute bien que le jour où il arrêtera d’exiger que les « socialistes » rompent avec des traditions qu’ils ont de longue date abandonnées, le Monde cessera de lui garder un rond de serviette.
Il continue donc à psalmodier que son parti doit « se réformer », sans jamais dire exactement ce que ces réformes devraient être [4] : il est vrai que s’il se livrait trop, le monde entier s’apercevrait que Manuel Valls est de droite.
Notes
[1] 12 avril.
[2] Par cette astucieuse référence, Manuel Valls, on l’aura compris, donne à entendre qu’il aurait lu Derrida.
[3] Hhhhh...
[4] Et sans d’ailleurs que les journalistes qui recueillent ses incantations ne lui demandent la moindre précision.
gros branleur-
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Re: La relève du PS?
gros branleur a écrit:ce qu'en dit Fontenelle avec le talent qu'on lui connait dans l'excellent Politis:
http://www.politis.fr/article6736.html
Manuel Valls contre le péril rouge
jeudi 16 avril 2009, par Sébastien Fontenelle
Sous son air paisible, sous son apparence de voie bourgeoise, la rue de Solferino, à Paris (septième), abrite, à son numéro 10, siège du Parti « socialiste », un repaire de Rouges écarlates – un nid de communistes comme oncques n’en vîmes depuis les années 1950.
Ce n’est pas moi qui le dis : c’est le désopilant député-maire d’Évry (Essonne), Manuel Valls. (Pour ce qui me concerne, je l’avoue : j’ignorais totalement que le dessein secret de François Hollande fût de planter notre cher et vieux pays, non de tulipes, comme son patronyme pourrait le faire accroire, mais de (gris) sovkhozes.)
Bien sûr, Manu (comme on l’appelle à l’UMP), interviewé par le Monde [1], ne dit pas directement que le P« S » est profondément noyauté par des agents du Народный комиссариат внутренних дел (NKVD) : le gars est tout
de même conscient que le maccarthysme n’a pas laissé que de bons souvenirs en Occident.
Même : succombant à un (bref) accès de lucidité, il admet que les « socialistes », généralement, « sont aujourd’hui décomplexés à l’égard du marxisme ».
Mais cette concession lui sert (uniquement) à introduire l’effarant constat que son parti « compte encore des responsables et des militants, sans doute sincères, qui restent hantés par les Spectres de Marx [2] : conception binaire de la société, vision violente de l’Histoire », et qui du coup développent un « goût commun pour les grandes fresques avec l’extrême gauche » – et qui partant jugent, comme des gros ballots, que « la crise économique devrait dégénérer nécessairement en crise sociale avant d’aboutir à la crise politique… » [3]
Dans la vraie vie, naturellement, même les orpailleurs défoncés du fin fond de l’Amazonie savent que ça fait maintenant, et dans le meilleur des cas, un looooong quart de siècle que les « socialistes » français se sont massivement asservis au libéralisme et sont pris de nausées à la seule idée qu’on puisse les confondre avec des marxistes : raison pour laquelle Jospin hurla naguère (avec le vif succès qu’on sait) que son programme n’était pas (du tout) socialiste.
Valls galèje, par conséquent, quand il affirme détecter au P « S » des relents collectivistes – mais c’est pour sa bonne cause : le gars n’existe, dans les médias, que par une stigmatisation maladive de tout ce qui se positionne à gauche de Jean-Marie Bockel, et se doute bien que le jour où il arrêtera d’exiger que les « socialistes » rompent avec des traditions qu’ils ont de longue date abandonnées, le Monde cessera de lui garder un rond de serviette.
Il continue donc à psalmodier que son parti doit « se réformer », sans jamais dire exactement ce que ces réformes devraient être [4] : il est vrai que s’il se livrait trop, le monde entier s’apercevrait que Manuel Valls est de droite.
Notes
[1] 12 avril.
[2] Par cette astucieuse référence, Manuel Valls, on l’aura compris, donne à entendre qu’il aurait lu Derrida.
[3] Hhhhh...
[4] Et sans d’ailleurs que les journalistes qui recueillent ses incantations ne lui demandent la moindre précision.
Valls, ça commence un peu comme Val, non ?
Re: La relève du PS?
"Valls, ça commence un peu comme Val, non ? " Oh oui, et dans les deux cas le bon remède, c'est une Valda dans la tronche!
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