Recherche d'associé(e) - bouteille à la mer (1)

Duchesse a écrit:

Ferdinand.Bardamu a écrit:

clomani a écrit:J'espère que vous allez pouvoir faire quelquechose de sympa et de convivial... et qui rapporte un peu de fric... parce que bon, en ces temps... il faut absolument créer du lien... mais si ceux qui en ont besoin pouvaient toucher un peu de pèze au passage, ce serait mieux non ?

Ben ouais, cela serait bien. Gagner ma vie (modestement) tout en étant utile aux autres, cela serait le paradis pour moi. D'autant que j'ai 55 balais et suis au chomage...je ne te fais pas de dessin....

Moi, j'aimerai bien aider, mais je suis trop nulle.
Croisons les doigts pour que cette bouteille jetée sur un fil soit arrivée juste ou il fallait au bon moment.

Merci à toutes les deux, je prie aussi
PS : Par contre, je vois que tu es prof de théâtre et, en fonction de l'endroit où tu enseignes (et si cela t'intéresse), je serais intéressé mais plus tard, faut d'abord que je stabilise ma situation professionnelle. J'en ai fait 1,5 an du théâtre et cela m'a bien plus, même si je ne suis pas un comédien fantastique (si je suis dirigé mais vraiment dirigé de chez dirigé, je ne suis pas trop mauvais mais sinon c'est la cata. En tout cas, la motivation est là, mais j'ai du mal à me lâcher vraiment. Cela m'est arrtivé une fois et là c'était fantastique à vivre )
Et puis la troupe dans laquelle j'étais (composée de professionnels, semi-professionnels et amateurs comme moi) était chiante. Ils ne parlaient QUE de théâtre, même les vannes tournaient autour du théâtre (j'ai toujours refusé d'être monolithique, pas ma nature) et quand je sortais une vanne de cul (légère hein, pas saignante du tout, je marchais sur la pointe des pieds ) , j'étais regardé comme un homme de cromagnon . Au bout d'un moment cela m'a gonflé grave...

Ferdinand.Bardamu a écrit:
PS : Par contre, je vois que tu es prof de théâtre et, en fonction de l'endroit où tu enseignes (et si cela t'intéresse), je serais intéressé mais plus tard, faut d'abord que je stabilise ma situation professionnelle. J'en ai fait 1,5 an du théâtre et cela m'a bien plus, même si je ne suis pas un comédien fantastique (si je suis dirigé mais vraiment dirigé de chez dirigé, je ne suis pas trop mauvais mais sinon c'est la cata. En tout cas, la motivation est là, mais j'ai du mal à me lâcher vraiment. Cela m'est arrtivé une fois et là c'était fantastique à vivre )
Et puis la troupe dans laquelle j'étais (composée de professionnels, semi-professionnels et amateurs comme moi) était chiante. Ils ne parlaient QUE de théâtre, même les vannes tournaient autour du théâtre (j'ai toujours refusé d'être monolithique, pas ma nature) et quand je sortais une vanne de cul (légère hein, pas saignante du tout, je marchais sur la pointe des pieds ) , j'étais regardé comme un homme de cromagnon . Au bout d'un moment cela m'a gonflé grave...

C'est vrai que les gens de théâtre ne sont pas très versés dans les histoire de cul, même légères! Mais ce n'est pas graves s'ils sont interessants et amicaux. On en rediscute, tu as mon mail et on pourra aussi se téléphoner.
PS: Bill fait aussi du théâtre en amateur à Rennes.

Duchesse a écrit: C'est vrai que les gens de théâtre ne sont pas très versés dans les histoire de cul, même légères! Mais ce n'est pas graves s'ils sont interessants et amicaux. On en rediscute, tu as mon mail et on pourra aussi se téléphoner.
PS: Bill fait aussi du théâtre en amateur à Rennes.

Ben pourtant, dans les pièces, on parle de cul, même dans Shakespeare (me souviens par exemple d'un passage assez graveleux mais enrobé bien sûr, dans Romeo et Juliette ; une réplique de la nourrice de Juliette, entre autres. Ne dit-on pas que le théâtre c'est la vie ? )

Le passage en question c'est celui-ci :
"[...] Et il y a onze ans de ça ; car alors elle pouvait se tenir toute
seule ; oui, par la sainte croix, elle pouvait courir et trottiner tout
partout ; car, tenez, la veille même, elle s'était cogné le front ; et
alors mon mari, Dieu soit avec son âme ! c'était un homme bien gai !
releva l'enfant : oui-da, dit-il, tu tombes sur la face ?
Quand tu auras plus d'esprit, tu tomberas sur le dos ; n'est-ce pas,
Juju ? Et, par Notre-Dame, la petite friponne cessa de pleurer et dit :
oui ! Voyez donc à présent comme une plaisanterie vient à point ! Je
garantis que, quand je vivrais mille ans, je n'oublierais jamais ça :
N'est-ce pas, Juju ? fit-il ; et la petite folle s'arrêta et dit : oui !"

En tout cas je te remercie. Et de toute façon ce n'est pas pour maintenant. Faut d'abord que je retrouve un boulot.

houla oui shakespeare pour ce qui est de parler cul...j'ai joué dans le songe d'une nuit d'été cette année, c'est quand même une pièce très

à l'époque ils n'étaient pas si coincés qu'on veut le faire croire...

billbaroud35 a écrit:houla oui shakespeare pour ce qui est de parler cul...j'ai joué dans le songe d'une nuit d'été cette année, c'est quand même une pièce très

à l'époque ils n'étaient pas si coincés qu'on veut le faire croire...

Je ne fais pas partie des théâtreux du "bar" mais bon, dans le Tartuffe de Molière, nous avons "cachez ce sein que je ne saurais voir" et un Tartuffe bien libidineux... D'ailleurs, lors d'un passage de Bill à Paname, nous sommes allés voir le Tartuffe interprété par une petite troupe (une grande plutôt) afghane, au théâtre du Soleil chez Mnouchkine... la jeune femme montrait, plutôt que le sein, son derrière... Chez les Afghans, visiblement, on s'intéresse au popotin.
Mais je ne comprends pas qu'on s'offusque de ce qui est graveleux... si on prend tout au sérieux, la vie est insupportable. On peut parler de cul sans passer pour un (ou une) primaire ! On nous parle bien des affaires de cul de Sarko à longueur d'année et vraiment, comme acteur, y'a pas plus nul.

clomani a écrit:

billbaroud35 a écrit:houla oui shakespeare pour ce qui est de parler cul...j'ai joué dans le songe d'une nuit d'été cette année, c'est quand même une pièce très

à l'époque ils n'étaient pas si coincés qu'on veut le faire croire...

Je ne fais pas partie des théâtreux du "bar" mais bon, dans le Tartuffe de Molière, nous avons "cachez ce sein que je ne saurais voir" et un Tartuffe bien libidineux... D'ailleurs, lors d'un passage de Bill à Paname, nous sommes allés voir le Tartuffe interprété par une petite troupe (une grande plutôt) afghane, au théâtre du Soleil chez Mnouchkine... la jeune femme montrait, plutôt que le sein, son derrière... Chez les Afghans, visiblement, on s'intéresse au popotin.
Mais je ne comprends pas qu'on s'offusque de ce qui est graveleux... si on prend tout au sérieux, la vie est insupportable. On peut parler de cul sans passer pour un (ou une) primaire ! On nous parle bien des affaires de cul de Sarko à longueur d'année et vraiment, comme acteur, y'a pas plus nul.

Ben oui mais chez les théâtreux que j'ai fréquenté c'était cela. Mais moi ce qui me gonfle le plus c'est le monolithisme. Je l'ai souvent rencontré et ne comprends pas. J'ai fait beaucoup de roller à un moment donné et les personnes avec qui j'en faisais ne parlaient QUE de roller, les personnes avec qui je faisais du théâtre ne parlaient QUE de théâtre, etc...Ce n'est pas parce qu'on aime faire un truc qu'il n'y a plus que cela qui existe sur terre. Comprends pas.

Ferdinand.Bardamu a écrit:

clomani a écrit:

billbaroud35 a écrit:houla oui shakespeare pour ce qui est de parler cul...j'ai joué dans le songe d'une nuit d'été cette année, c'est quand même une pièce très

à l'époque ils n'étaient pas si coincés qu'on veut le faire croire...

Je ne fais pas partie des théâtreux du "bar" mais bon, dans le Tartuffe de Molière, nous avons "cachez ce sein que je ne saurais voir" et un Tartuffe bien libidineux... D'ailleurs, lors d'un passage de Bill à Paname, nous sommes allés voir le Tartuffe interprété par une petite troupe (une grande plutôt) afghane, au théâtre du Soleil chez Mnouchkine... la jeune femme montrait, plutôt que le sein, son derrière... Chez les Afghans, visiblement, on s'intéresse au popotin.
Mais je ne comprends pas qu'on s'offusque de ce qui est graveleux... si on prend tout au sérieux, la vie est insupportable. On peut parler de cul sans passer pour un (ou une) primaire ! On nous parle bien des affaires de cul de Sarko à longueur d'année et vraiment, comme acteur, y'a pas plus nul.

Ben oui mais chez les théâtreux que j'ai fréquenté c'était cela. Mais moi ce qui me gonfle le plus c'est le monolithisme. Je l'ai souvent rencontré et ne comprends pas. J'ai fait beaucoup de roller à un moment donné et les personnes avec qui j'en faisais ne parlaient QUE de roller, les personnes avec qui je faisais du théâtre ne parlaient QUE de théâtre, etc...Ce n'est pas parce qu'on aime faire un truc qu'il n'y a plus que cela qui existe sur terre. Comprends pas.

moi non plus!

zont pas la tete assez grande pour s'intéresser à autre chose?

billbaroud35 a écrit:
moi non plus!

zont pas la tete assez grande pour s'intéresser à autre chose?

Tout le monde n'a pas 6 cerveaux...

billbaroud35 a écrit:

Ferdinand.Bardamu a écrit:

clomani a écrit:

billbaroud35 a écrit:houla oui shakespeare pour ce qui est de parler cul...j'ai joué dans le songe d'une nuit d'été cette année, c'est quand même une pièce très

à l'époque ils n'étaient pas si coincés qu'on veut le faire croire...

Je ne fais pas partie des théâtreux du "bar" mais bon, dans le Tartuffe de Molière, nous avons "cachez ce sein que je ne saurais voir" et un Tartuffe bien libidineux... D'ailleurs, lors d'un passage de Bill à Paname, nous sommes allés voir le Tartuffe interprété par une petite troupe (une grande plutôt) afghane, au théâtre du Soleil chez Mnouchkine... la jeune femme montrait, plutôt que le sein, son derrière... Chez les Afghans, visiblement, on s'intéresse au popotin.
Mais je ne comprends pas qu'on s'offusque de ce qui est graveleux... si on prend tout au sérieux, la vie est insupportable. On peut parler de cul sans passer pour un (ou une) primaire ! On nous parle bien des affaires de cul de Sarko à longueur d'année et vraiment, comme acteur, y'a pas plus nul.

Ben oui mais chez les théâtreux que j'ai fréquenté c'était cela. Mais moi ce qui me gonfle le plus c'est le monolithisme. Je l'ai souvent rencontré et ne comprends pas. J'ai fait beaucoup de roller à un moment donné et les personnes avec qui j'en faisais ne parlaient QUE de roller, les personnes avec qui je faisais du théâtre ne parlaient QUE de théâtre, etc...Ce n'est pas parce qu'on aime faire un truc qu'il n'y a plus que cela qui existe sur terre. Comprends pas.

moi non plus!

zont pas la tete assez grande pour s'intéresser à autre chose?

Ca c'est sûr... ça m'a fait le même coup avec les "voileux"... moi qui ne suis pas du tout, mais pas du tout à l'aise sur un voilier, j'avais passé quelques jours dans le midi avec mon mec chez des copains à lui, tous voileux ! On ne parlait que de drisses, de trucs et de muches auxquels je n'entravais rien... en plus, ils ont tout fait pour me flanquer la trouille du mal de mer... donc pour que je me le chope. C'est aussi vrai que dans mon assoce, on est assez monolithiques aussi, et que dans les soirées supposées sympas, je me fais iéch grave... comme la dernière où les femmes ont mangé d'un côté, les mecs de l'autre, qu'on n'était à peu près 3 à boire du pinard -et du mauvais-. Parce que je ne suis pas la dernière à savoir que les Palestiniens souffrent énormément, et que le monde arabe est méprisé par la France, mais lorsqu'on fait la fête, on devrait pouvoir parler de choses gaies... et rigoler.
J'ai l'impression qu'on ne sait plus se débarrasser du marasme ambiant pour faire la fête, en France... Pourtant, comparé à d'autres peuples, on est un peu plus gâtés dans la vie quotidienne. Mais peut-être faut-il être détaché, complètement détaché des biens de ce monde pour arriver à s'amuser de peu et à rigoler ensemble...

je ne crois pas Clo, faut juste être prêt à rigoler en permanence parce que ça peut tomber n'importe quand : https://lb-bis.forumsrpg.com/sports-f17/nouvelle-discipline-olympique-t4010.htm#38560

Dites donc, vous nous dressez un tableau du monde du théâtre qui donne tout à fait envie
Si je suis comme ça, prévenez moi, je me suicide direct!

Duchesse a écrit:Dites donc, vous nous dressez un tableau du monde du théâtre qui donne tout à fait envie
Si je suis comme ça, prévenez moi, je me suicide direct!

Mai comme partout, on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure .

à propos de théâtre et plus precisement de la genèse de la tirade d' Hamlet:...

Ferdinand.Bardamu a écrit:

Duchesse a écrit:Dites donc, vous nous dressez un tableau du monde du théâtre qui donne tout à fait envie
Si je suis comme ça, prévenez moi, je me suicide direct!

Mai comme partout, on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure .

y a pas que le théatre, on parlait des gens monocentrés en général... y a rien de plus chiant que des purs informaticiens entre eux en train de causer développement au dejeuner ou a l'apero..

billbaroud35 a écrit:

Ferdinand.Bardamu a écrit:

Duchesse a écrit:Dites donc, vous nous dressez un tableau du monde du théâtre qui donne tout à fait envie
Si je suis comme ça, prévenez moi, je me suicide direct!

Mai comme partout, on ne parle jamais des trains qui arrivent à l'heure .

y a pas que le théatre, on parlait des gens monocentrés en général... y a rien de plus chiant que des purs informaticiens entre eux en train de causer développement au dejeuner ou a l'apero..

Bizarrement, avec mes potes du boulot, on ne parlait presque jamais boulot à table. Mais aussi, on n'était que des ouvriers.....

sam telam a écrit:à propos de théâtre et plus precisement de la genèse de la tirade d' Hamlet:...

Désolé, mais je ne comprends pas suffisamment l'anglais pour capter, ils parlent trop vite....
A propos de cette tirade, il faut absolument voir "To be or not to be" d'Ernst Lubitch....un pur chef d'oeuvre

en gros, Rowan Atkinson, critique la phrase de Bill le diminutif de William Shakespeare comme étant trop longue, To be a coward (etre un lâche), etc...

et s' ensuit une negociation trés âpre ou W S defend son texte comme tt bon auteur et où finalement R A raccourcit tellement le texte qu' il ne reste plus que To be or not to be....la celebre tirade....mais c'est evidemment truffé de references et tendant à faire croire que ce n' était vraiment pas voulu par W S....
so british.....

j' ai eu le cas d' un technocrate de la culture qui, pour accorder des subventions, demandait aux porteurs de projets de résumer icelui en deux lignes.....

sam telam a écrit:
j' ai eu le cas d' un technocrate de la culture qui, pour accorder des subventions, demandait aux porteurs de projets de résumer icelui en deux lignes.....

j'imagine que dans ce cas tolstoï aurait du se cantonner à des romans guère épais... (désolé!)

billbaroud35 a écrit:

sam telam a écrit:
j' ai eu le cas d' un technocrate de la culture qui, pour accorder des subventions, demandait aux porteurs de projets de résumer icelui en deux lignes.....

j'imagine que dans ce cas tolstoï aurait du se cantonner à des romans guère épais... (désolé!)

Et Griffith aurait dû faire tenir "Naissance d'une nation" en 1h20....

Gotch a écrit:

billbaroud35 a écrit:

sam telam a écrit:
j' ai eu le cas d' un technocrate de la culture qui, pour accorder des subventions, demandait aux porteurs de projets de résumer icelui en deux lignes.....

j'imagine que dans ce cas tolstoï aurait du se cantonner à des romans guère épais... (désolé!)

Et Griffith aurait dû faire tenir "Naissance d'une nation" en 1h20....

Quant à Proust il aurait fait un post-it !