valse avec bachir

vu un très beau film ce soir : valse avec bachir

c'est fait sous forme de dessin animé et c'est semi-documentaire, la quête de la mémoire d'israeliens qui étaient soldats au liban en 82 et avaient 18 à 20 ans...le narrateur a effacé ses souvenirs de sabra et chatila et le film raconte sa recherche et les souvenirs qui remontent... on plonge doucement mais surement dans l'horreur, le parallèle fait avec le ghetto de varsovie est très subtil et on comprend vraiment ce qui se passait dans la tête de ces jeunes et le contexte (spécial dédicace à ariel charogne...), la perte de l'innocence, et le refoulement volontaire de l'horreur dont on les a rendu complices.

a voir! ça m'a rappelé shooting dogs par moments!

AH oui, j'avais vu le site internet. http://www.valseavecbachir-lefilm.com/

yapadebug a écrit:AH oui, j'avais vu le site internet. http://www.valseavecbachir-lefilm.com/

oui c coproduit par arte.

ça devrait bientot etre telech...able..

billbaroud35 a écrit:vu un très beau film ce soir : valse avec bachir

c'est fait sous forme de dessin animé et c'est semi-documentaire, la quête de la mémoire d'israeliens qui étaient soldats au liban en 82 et avaient 18 à 20 ans...le narrateur a effacé ses souvenirs de sabra et chatila et le film raconte sa recherche et les souvenirs qui remontent... on plonge doucement mais surement dans l'horreur, le parallèle fait avec le ghetto de varsovie est très subtil et on comprend vraiment ce qui se passait dans la tête de ces jeunes et le contexte (spécial dédicace à ariel charogne...), la perte de l'innocence, et le refoulement volontaire de l'horreur dont on les a rendu complices.

a voir! ça m'a rappelé shooting dogs par moments!

Moi j'ai sursaute quand le psy passe par la shoah pour expliquer au mec pourquoi il a occulte les saloperies qu'il a faites au Liban... que c'est son statut de victime et gnagnagna... ca m'a paru une drole de maniere de contourner le probleme... en plus il semble que, contrairement a ce qui est dit dans le film il y ait bien eu une brigade israelienne qui etait melee aux gens de l'ALS pour massacrer les gens a Chatila... ils n'etaient pas tous sur les toits... a regarder sans rien faire. Il y a eu des soldats israeliens qui ont participe a la tuerie.
Mais sinon c'est une bonne idee de faire "passer des images insoutenables" de cette facon je trouvde.

clomani a écrit:

billbaroud35 a écrit:vu un très beau film ce soir : valse avec bachir

c'est fait sous forme de dessin animé et c'est semi-documentaire, la quête de la mémoire d'israeliens qui étaient soldats au liban en 82 et avaient 18 à 20 ans...le narrateur a effacé ses souvenirs de sabra et chatila et le film raconte sa recherche et les souvenirs qui remontent... on plonge doucement mais surement dans l'horreur, le parallèle fait avec le ghetto de varsovie est très subtil et on comprend vraiment ce qui se passait dans la tête de ces jeunes et le contexte (spécial dédicace à ariel charogne...), la perte de l'innocence, et le refoulement volontaire de l'horreur dont on les a rendu complices.

a voir! ça m'a rappelé shooting dogs par moments!

Moi j'ai sursaute quand le psy passe par la shoah pour expliquer au mec pourquoi il a occulte les saloperies qu'il a faites au Liban... que c'est son statut de victime et gnagnagna... ca m'a paru une drole de maniere de contourner le probleme... en plus il semble que, contrairement a ce qui est dit dans le film il y ait bien eu une brigade israelienne qui etait melee aux gens de l'ALS pour massacrer les gens a Chatila... ils n'etaient pas tous sur les toits... a regarder sans rien faire. Il y a eu des soldats israeliens qui ont participe a la tuerie.
Mais sinon c'est une bonne idee de faire "passer des images insoutenables" de cette facon je trouvde.

vu ce qui est raconté, et ce qu'on dit de sharon, qu'une brigade israelienne ait tiré ou non sur les victimes ne change de toute façon rien dans le degré d'implication et la complicité de l'état dans le massacre...

et le passage du psy, au début je trouvais ça un peu foireux, sauf quand il ramène le narrateur à son identification aux nazis, parce que du coup il le met dans la position du bourreau barbare.