Futés les japonais...

CO2 : Le Japon vise 65 à 80% de réduction des émissions d'ici 2050 par rapport au niveau actuel

(src : Xinhua, Le Monde)

Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a annoncé lundi un objectif de réduction des émissions de CO2 de 60 à 80% d'ici 2050 par rapport au niveau actuel.

L'étape intermédiaire sera de 14% de réduction pour 2020. Le premier ministre Yasuo Fukuda prévoit de dévoiler le détail de son plan d'action à moyen terme l'année prochaine.

Les réductions annoncées sont fixées par rapport au niveau d'émissions relevé en 2005. Selon le climatologue Jean Jouzel cité par Le Monde, l'objectif de 60 à 80% devrait "se traduire pas une réduction de 65 à 75% des émissions par rapport à 1990". 1990 étant l'année de référence utilisée par la protocole de Kyoto.

Le premier ministre Fukuda a également annoncé la mise en place à partir de cet automne d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2, ainsi que le versement de 1,2 milliard de dollars pour deux
projets de fonds à destination des pays en développement.

"La transition vers une société peu émittrice de dioxyde de carbone doit être vue comme une chance de nouvelle croissance économique" a déclaré le premier ministre.

Par ces annonces ambitieuses, le Japon entend se placer en première ligne alors que s'ouvre le mois prochain le sommet du G8 de Hokkaido. Un possible accord sur la réduction de 50% des émissions de GES par rapport au niveau actuel est attendu à l'occasion du sommet.

liliM a écrit:CO2 : Le Japon vise 65 à 80% de réduction des émissions d'ici 2050 par rapport au niveau actuel

(src : Xinhua, Le Monde)

Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a annoncé lundi un objectif de réduction des émissions de CO2 de 60 à 80% d'ici 2050 par rapport au niveau actuel.

L'étape intermédiaire sera de 14% de réduction pour 2020. Le premier ministre Yasuo Fukuda prévoit de dévoiler le détail de son plan d'action à moyen terme l'année prochaine.

Les réductions annoncées sont fixées par rapport au niveau d'émissions relevé en 2005. Selon le climatologue Jean Jouzel cité par Le Monde, l'objectif de 60 à 80% devrait "se traduire pas une réduction de 65 à 75% des émissions par rapport à 1990". 1990 étant l'année de référence utilisée par la protocole de Kyoto.

Le premier ministre Fukuda a également annoncé la mise en place à partir de cet automne d'un système d'échange de quotas d'émissions de CO2, ainsi que le versement de 1,2 milliard de dollars pour deux
projets de fonds à destination des pays en développement.

"La transition vers une société peu émittrice de dioxyde de carbone doit être vue comme une chance de nouvelle croissance économique" a déclaré le premier ministre.

Par ces annonces ambitieuses, le Japon entend se placer en première ligne alors que s'ouvre le mois prochain le sommet du G8 de Hokkaido. Un possible accord sur la réduction de 50% des émissions de GES par rapport au niveau actuel est attendu à l'occasion du sommet.

14% en 2020, c'est insuffisant

d' aprés les conclusions de l' expedition Tara/Damocles, c'est une montée des océans de 1m d' ici 10 à 15 ans, donc le Japon est trés mal, quoique il ait le pognon pour faire des polders comme en Nederland (trés mal aussi)

j' en parlai l' aut' jour avec des copains, qui m' ont traité d' alarmiste.....juste un rappel, l' expedition Tara/Damocles était partie pour 2 ans, et a dû rentrer en Janvier car la fonte de la banquise attendue pour Mars, s'est produite en Janvier

l' autre phénomène, c'est l' arrêt du Gulf Stream qui va provoquer un refroidissement de l' Europe,

On fonçait dans le mur, maintenant , c'est le mur qui nous fonce dessus...

Oui, ça nous guette au tournant, et certainement plus vite qu'on ne le pense...
En attendant, avez-vous entendu un quelconque responsable politique dans un quelconque pays, s'inquiéter de ce qui pend au nez de l'humanité ? (à part peut-être ces pauvres dirigeants de petites îles du Pacifique qui ont déjà commencé à être touchées par la montée des océans). Avez-vous lu un quelconque projet de résolution de cette crise qui est pour demain ? Que dalle ! On s'empresse de s'emparer des ressources pétrolières, de s'en mettre plein les poches... et la crise, la vraie crise, la crise de l'incurie de nos gouvernants actuels, elle, nous vient dessus, comme tu le dis, Sam. A ce moment-là, nos dirigeants se diront que, tiens, déclencher une bonne guerre, ça occupera leurs populations et ça les réchauffera (à moins qu'on ne donne du carburant qu'à ceux qui accepteront de combattre ).
Rien qu'à regarder les catastrophes climatiques à répétition qui arrivent de plus en plus souvent : les tornades, les inondations, etc... on devine facilement que ça va être du quotidien... très vite !

Je viens d'entendre le journal sur RFI... Le journaliste y envisageait le problème : quid de l'Europe après le non irlandais... alors tatata... ratification qui va continuer... gnagnagna... mais 3 pays ont voté non : la France, la Hollande et l'Irlande... gnagnagna... l'Europe est en panne... tatata... que va faire Sarkozy... gnagnagna (et c'est là que je me suis étranglée) : "en attendant, cette panne de l'Europe va empêcher de prendre des décisions importantes telles que la politique à adopter face aux changements climatiques, la hausse du pétrole "... en gros, c'est la faute des gros beaufs de nonnistes si on a un été pourri, si les bouleversements climatiques font que les océans vont monter...
On nous a demandé notre avis pour faire de l'Europe un gros marché où les travailleurs ne pèsent pas lourd face aux entrepreneurs, où il devient de plus en plus évident qu'une minorité s'enrichit sur le dos d'une énorme majorité ?
Z'ont pas attendu le oui hein, pour faire marcher l'Europe dans leur sens, ces connards !
Ca m'éneeeeerve !

curieusement, on n' entend plus les infos sur la rep tcheque qui annulerait toute ratification....ça doit chauffer le lobbying, la carotte et le bâton pour convaincre les tchèques de poursuivre....