pas de jus de Golfech
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pas de jus de Golfech
Oh, ce n' était qu' une petite sortie de fin d' année avec tour en
péniche sur le canal du midi et petits concerts pour animer l' ambiance.
Pour les élèves d' une ecole privée, implantée en plein coeur de toulouse.
au port de l' embouchure pour les happy fews qui connaissent ce
magnifique jardin régulierement tondu par des employés municipaux
toulousings (clin d' oeil à Yap et l' arrosage des ronds-points) et
magnifiquement sonorisé sur 360° par la circulation matutinale.
Nous voilà donc, ce mardi matin, en train d' installer la sono, les
micros, et autres spaghettis de connectique, la scene une fois
installée par un autre service (la précision est d' importance) d'
employés toulousings.
Mais le service devant ouvrir la borne et brancher le jus de Golfech,
le courant, le 220, se fait attendre, or l' heure c'est l' heure, un
groupe s'esbaudit déjà sur la péniche et normalement nous devons
attaquer l' animation à son retour. Or de branchement electrique , que
nenni, chers amis!!!
de plus, les boulons sont du genre "en triangle" , mais kasslanetienne,
comme le disait le papa d' Achille (Talon) un petit décapsuleur, une
multigrip, et une clé anglaise plus tard, la borne a livré ses secrets,
un magnifique triphasé, non protégé sinon par le couvercle de ladite
borne, et vous n' allez pas le croire, chacun des cables allant à une
phase emprunte au drapeau français sa couleur. Je m' esclaffe, devant
le patriotisme de cette borne electrique, un peu comme si je m'
apercevais que Boutin avait un soutif rouge une culotte blanche et des
bas .......bleus, evidemment.
kasselanetienne derechef, qd un argentin, un chilien et un français se
rencontrent devant une borne electrique triphasée avec pour mission de
tirer le jus de Golfech coûte que coûte, car l' heure c'est l' heure, à
Buenos aires, comme à Toulouse ou Valparaiso (santiaaaaaano!!) que
croyez-vous qu' il advint????? Systeme D, c'est mondialisé de nos
jours, mes deux latinos, empoignent deux tournevis, les coincent sur
les bornes des phases et appliquent les plots de la prise multiple dont
je surveille le voyant rouge pour voir si le courant passe bien. Bingo,
il passe le courant, le quatrieme fil le neutre, etait noir pour la
petite histoire (je conseille pas à tout le monde de faire cette manip,
y' a 100v par phase).
On branche le cable de 30 metres, (ouais le service préposé à l'
érection de la scene, l' a evidemment pas posée à côté de la borne,
mais ça, on avait prévu, on n' est pas mondialisé pour rien)
Donco, nous voilà partis, heureux contents et plein de bonne energie
positive, à cabler notre matos, entretemps une danseuse africaine et un
joueur de djembé fola ns ont rejoints pour faire une petite sauterie et
entrainer les élèves dans une danse africaine endiablée.
Le temps que tt le monde s' installe sur la pelouse magnifiquement
tondue, j' envoie un petit cd afrocelte , histoire de mettre dans l'
ambiance et surtout couvrir le magnifique paysage sonore 360°phonique
qui a tendance à casser l' ambiance, mais bon, faut bien que les
camions roulent pour faire fonctionner les flux tendus, sinon on aurait
pas nos magnifiques objets de consommation à acheter en tête de
gondole....
A propos de gondole, la péniche est revenue, le premier groupe s' etale
sur l' herbe printaniere, les micros vont capter le djembé et la voix
du copain congolais qui commence à ambiancer le maquis, comme on dit à
Kinshasa, qd tout à trac, patatrac, le silence se fait entendre, enfin
disons plutôt cette sorte de silence consecutif à une baisse de tension
dans l' atmosphere, car rappellez-vous, ici de silence , que nenni!!,
paysage sonore urbain à tendance camionesque et retrogradage
embruiyesque.
Le djembé continue, mais la voix ne se fait plus entendre....la sono est coupée, mais comment ce faisse????
Le service de la Mairie est enfin arrivé, et a décrété que notre
bricolage est dangereux (on a qd même refermé la porte de la patriote
borne), et le responsable, a donc arraché les cables coupant le jus de
Golfech dans un geste aussi sot que grenu. (Les sonos , cça leur fait
pas du bien, ce genre de traitement).
S'en suit une conversation des plus houleuses,( les conversations comme
les débats ont tendance à être houleux, ces temps-ci) sur l'
opportunité et la dangerosité avec thèse et antithèse, puis synthese et
sainte thèse à la Mairie qui a gagné le match 1-0, score à la mi-temps
et qui restera inchangé malgré nos coups de téléphone vers les echevins
capitoliens...
Heureusement, l' Afrique a sauvé le coup, car sono ou pas ça joue et ça danse.
Moralité, pour vos manifestations artistiques, programeurs,
programeuses, prevoyez de l' acoustique, car le jus de Golfech peut se
tarir et ne jamais plus couler à flot, il n' en est que de la volonté
des petits chefs......................)
péniche sur le canal du midi et petits concerts pour animer l' ambiance.
Pour les élèves d' une ecole privée, implantée en plein coeur de toulouse.
au port de l' embouchure pour les happy fews qui connaissent ce
magnifique jardin régulierement tondu par des employés municipaux
toulousings (clin d' oeil à Yap et l' arrosage des ronds-points) et
magnifiquement sonorisé sur 360° par la circulation matutinale.
Nous voilà donc, ce mardi matin, en train d' installer la sono, les
micros, et autres spaghettis de connectique, la scene une fois
installée par un autre service (la précision est d' importance) d'
employés toulousings.
Mais le service devant ouvrir la borne et brancher le jus de Golfech,
le courant, le 220, se fait attendre, or l' heure c'est l' heure, un
groupe s'esbaudit déjà sur la péniche et normalement nous devons
attaquer l' animation à son retour. Or de branchement electrique , que
nenni, chers amis!!!
de plus, les boulons sont du genre "en triangle" , mais kasslanetienne,
comme le disait le papa d' Achille (Talon) un petit décapsuleur, une
multigrip, et une clé anglaise plus tard, la borne a livré ses secrets,
un magnifique triphasé, non protégé sinon par le couvercle de ladite
borne, et vous n' allez pas le croire, chacun des cables allant à une
phase emprunte au drapeau français sa couleur. Je m' esclaffe, devant
le patriotisme de cette borne electrique, un peu comme si je m'
apercevais que Boutin avait un soutif rouge une culotte blanche et des
bas .......bleus, evidemment.
kasselanetienne derechef, qd un argentin, un chilien et un français se
rencontrent devant une borne electrique triphasée avec pour mission de
tirer le jus de Golfech coûte que coûte, car l' heure c'est l' heure, à
Buenos aires, comme à Toulouse ou Valparaiso (santiaaaaaano!!) que
croyez-vous qu' il advint????? Systeme D, c'est mondialisé de nos
jours, mes deux latinos, empoignent deux tournevis, les coincent sur
les bornes des phases et appliquent les plots de la prise multiple dont
je surveille le voyant rouge pour voir si le courant passe bien. Bingo,
il passe le courant, le quatrieme fil le neutre, etait noir pour la
petite histoire (je conseille pas à tout le monde de faire cette manip,
y' a 100v par phase).
On branche le cable de 30 metres, (ouais le service préposé à l'
érection de la scene, l' a evidemment pas posée à côté de la borne,
mais ça, on avait prévu, on n' est pas mondialisé pour rien)
Donco, nous voilà partis, heureux contents et plein de bonne energie
positive, à cabler notre matos, entretemps une danseuse africaine et un
joueur de djembé fola ns ont rejoints pour faire une petite sauterie et
entrainer les élèves dans une danse africaine endiablée.
Le temps que tt le monde s' installe sur la pelouse magnifiquement
tondue, j' envoie un petit cd afrocelte , histoire de mettre dans l'
ambiance et surtout couvrir le magnifique paysage sonore 360°phonique
qui a tendance à casser l' ambiance, mais bon, faut bien que les
camions roulent pour faire fonctionner les flux tendus, sinon on aurait
pas nos magnifiques objets de consommation à acheter en tête de
gondole....
A propos de gondole, la péniche est revenue, le premier groupe s' etale
sur l' herbe printaniere, les micros vont capter le djembé et la voix
du copain congolais qui commence à ambiancer le maquis, comme on dit à
Kinshasa, qd tout à trac, patatrac, le silence se fait entendre, enfin
disons plutôt cette sorte de silence consecutif à une baisse de tension
dans l' atmosphere, car rappellez-vous, ici de silence , que nenni!!,
paysage sonore urbain à tendance camionesque et retrogradage
embruiyesque.
Le djembé continue, mais la voix ne se fait plus entendre....la sono est coupée, mais comment ce faisse????
Le service de la Mairie est enfin arrivé, et a décrété que notre
bricolage est dangereux (on a qd même refermé la porte de la patriote
borne), et le responsable, a donc arraché les cables coupant le jus de
Golfech dans un geste aussi sot que grenu. (Les sonos , cça leur fait
pas du bien, ce genre de traitement).
S'en suit une conversation des plus houleuses,( les conversations comme
les débats ont tendance à être houleux, ces temps-ci) sur l'
opportunité et la dangerosité avec thèse et antithèse, puis synthese et
sainte thèse à la Mairie qui a gagné le match 1-0, score à la mi-temps
et qui restera inchangé malgré nos coups de téléphone vers les echevins
capitoliens...
Heureusement, l' Afrique a sauvé le coup, car sono ou pas ça joue et ça danse.
Moralité, pour vos manifestations artistiques, programeurs,
programeuses, prevoyez de l' acoustique, car le jus de Golfech peut se
tarir et ne jamais plus couler à flot, il n' en est que de la volonté
des petits chefs......................)
sam telam-
Nombre de messages : 3934
Age : 69
Localisation : au sud du sud
Emploi : anartiste
Loisirs : joke à rire
Date d'inscription : 16/04/2007
Re: pas de jus de Golfech
sam,
par contre les branleurs municipaux de toulouse...
on est cernés par les médiocres!
par contre les branleurs municipaux de toulouse...
on est cernés par les médiocres!
billbaroud35- Admin
-
Nombre de messages : 6728
Age : 50
Localisation : face au chateau, la classe!!!
Loisirs : glandouiller...
Date d'inscription : 18/04/2007
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