De la corruption de la presse

http://novovision.free.fr/spip.php?article107
Ca devrait intéresser clo

(édité par yap pour corriger le lien qui n'envoyait pas en haut de page )

C'est instructif et ça explique beaucoup de choses sur la presse française.

Merci yap

et en même temps ça fache encore un coup...

mais ça dénote bien de corruption rampante qui règne!

c'est la fluidification des relations humaines, hop! un petit coup de graisseur, il commençait à s' ennuyer


les visiteurs medicaux aussi ont leurs voyages et autres symposiums à proposer aux toubabs toubibs, de préférence ds de charmants endroits climatisés (aïe la crève!!!)......

Gatti qui a été grand reporter au Guatemala me racontait que la gente journalistique internationale restait tranquillement à l' hôtel où la junte la rinçait abondamment......pendant que les peones ( des mayas) étaient alignés sur une route dont on ne peut pas sortir par les côtés avec des mitrailleuses au cul, et les militaires de crier: "cours, cours!!"......Staline a fait assassiner les bardes ukrainiens itinerants en organisant un grand congrés.....qd ils ont ts été rassemblés, le camp a été fermé, et les mitrailleuses sont entrées en action....Staline voulait re-écrire l' histoire de la Révolution, et les soviets libertaires le faisaient chier.....Staline direct à Belleschiottes......

CMTRA : Et la Bandoura, que l’on dit être "la voix de l’Ukraine", qu’en est-il ?
P.G. : La bandoura est vraiment l’instrument emblématique du destin de la nation ukrainienne, comme tout le monde le dit là-bas. C’était un instrument d’une confrérie, celle des bandouristes, qui étaient tous aveugles, et qui ont été tous massacrés dans une conférence d’ethnomusicologie organisée par Staline, qui n’avait d’autre but que de les faire tous disparaître. Les bandouristes étaient des musiciens du voyage directement issus de la tradition des Cosaques puisqu’ils étaient en fait les bardes des Cosaques. Il n’en reste pratiquement plus.
Ensuite, il y a eu les faux bandouristes, une musique typiquement traditionnelle et recomposée pour le folklore des républiques. J’ai quand même pu rencontrer un des derniers bandouristes qui incarne directement cette tradition-là, un des derniers d’une poignée de réscapés. Alors, aujourd’hui, la bandoura est devenue l’instrument de la représentation nationale. On peut dire qu’ il arrive parfois qu’il soit récupéré à des fins de représentation nationaliste, mais je pense qu’il ne faut pas en faire une généralité.

extrait de http://www.cmtra.org/spip.php?article853

Ben oui, c'est ça le journalisme en France. Bien protégés par le pouvoir et leur pouvoir de dénonciation... donc corruptibles à souhait.
Le jour où les attachées de presse parleront, ça pourrait faire très mal. Mais il suffit de se rappeler des voyages que PPD s'est fait payer par Botton, et bien d'autres histoires encore pires... pour se rendre compte que ce que l'ex journaliste raconte ici, ce n'est que la vérité... mais à petite échelle.
La presse télé est bien pire : détournements de frais de mission, hébergement dans des hôtels "avec vue sur mer" avait demandé la maman d'Alexia lorsqu'elle avait été envoyée au Cap pour la libération de Nelson Mandela. Ils sont mis aux petits oignons, les journalistes de la télé, lorsqu'ils se déplacent. Les spécialistes des bagnoles ne se paient jamais de voiture... ils roulent en voitures prêtées. Mon ex patron d'Europe 1 me demandait, à moi son assistante, d'appeler les maisons d'édition pour commander ses livres en service de presse. Si bien qu'un jour, j'ai été humiliée par un éditeur (de gauche, si je me souviens bien) qui m'avait accusée de commander les bouquins pour moi-même. Je lui avais répondu ulcérée que moi, j'achetais mes livres, et que je demandais ces bouquins pour mon patron. Il avait exigé une lettre, ce que je me suis empressée de faire pour mon boss. L'éditeur a dû conclure que je couchais avec mon patron...
Brèfles... ce monde-là fait partie du monde de ceux qui s'en mettent plein les fouilles et la panse sur le dos du petit peuple, des étrangers et des travailleurs... peu recommandable. Et persuadé d'être dans son bon droit en plus !
Mais bon, il y a des journalistes de l'ombre qui eux, n'ont pas de pouvoir, ne sont pas dans la lumière, et qui rament... qui exécutent, le doigt surla couture du pantalon. Eux ne gagnent que quelques kopeks, n'ont jamais de petits cadeaux et ne sont jamais invités nulle part.
Ceci dit, pour rejoindre Sam, lorsque j'étais chargée des voyages de groupe au Comité d'Entreprise, des voyagistes qui m'ont emmenée en voyage (dans des endroits où je planifiais d'organiser un voyage dans un avenir proche) m'ont raconté que certains syndicalistes de Comité d'Entreprise leur demandaient des dessous de table énormes en monnaie sonnante et trébuchante... Quand j'ai pris la succession à la Commission des Loisirs du CE, j'ai pu entendre que certains de mes prédecesseurs s'étaient fait inviter à Bali, au Pérou, etc... On m'a, à moi aussi, proposé Cuba, Saint Domingue, et bien d'autres destinations, gratos, 5 jours, tous frais payés, que j'ai refusé parce que je ne voulais pas être à la merci de ces voyagistes... on accepte un cadeau, pis après on a la pression. Moi pas aimer ça du tout. Tous les séjours que j'ai faits invitée ont été suivis d'une commande. Et le plus loin où je suis allée a été Chypre... mais on est invités... du matin au soir, c'est génial.
Quelques tour operators demandent une participation, qui est alors rendue s'il y a commande ferme derrière... ce que je trouvais beaucoup plus sain.
Donc, vous voyez, partout où il y a un décisionnaire, il y a des corrupteurs.