Bon appétit...
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Bon appétit...
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2636
Aujourd'hui près de 5 milliards de poulets de chair sont élevés chaque année dans l’Union européenne (UE), dont 830 millions en France (premier producteur européen) et 240 millions en Belgique. Environ 80 % de ces volailles sont élevées industriellement dans des hangars où peuvent s’entasser jusqu’à 50 000 oiseaux, pour une densité pouvant atteindre 24 poulets au m2.
Face à la pression des associations de protection des animaux d’élevages, la Commission européenne a proposé un texte de directive visant à leur 'bien-être', lequel fut amendé par le Parlement européen en février 2006, avant son adoption lors du Conseil des ministres européens de l’agriculture, lundi 7 mai 2007. Si le consensus retenu prévoit une densité limitée à 33 kg/m2 (17 à 18 poulets), les élevages dont les installations sont ventilées pourront monter jusqu’à 39 kg/m2, soit 3 poulets de plus. Enfin, alors que la mortalité est élevée dans ce type d’élevage (1), ceux qui pourront se prévaloir d’une mortalité inférieure à 4 % pourront aller jusqu’à une concentration de 42 kg/m2 (22 volailles au m2).
Cette nouvelle directive européenne entrera en vigueur au plus tard en juin 2010, date à laquelle les Etats doivent l’avoir transposée dans leur législation.
A l’inverse de la plupart des filières agricoles, curieusement les conditions d’élevage des poulets de chair ne relevaient jusqu'à présent d’aucune législation européenne. Aussi, le texte actuel ne peut que constituer une avancée même s’il reste en retrait des attentes des associations. Pour Ghislain Zuccolo, directeur de la PMAF (protection mondiale des animaux de ferme), 'Ces niveaux de densité sont beaucoup trop élevés', aussi son association appelle toujours les consommateurs à privilégier les poulets fermiers élevés en liberté type 'Label Rouge' ou bio.
Initialement, la proposition des instances européennes fixait des seuils inférieurs d’un kilo chacun, tandis qu’un contrôle systématique des lésions aux pattes, dont sont fréquemment victimes les poulets de chair, devait être mis en place à l’abattoir avec des réductions de densités pour les élevages aux mauvais résultats. Néanmoins, le lobbying français a été efficace, et la France, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Belgique, la Lettonie et la Grèce ont voté contre, pour parvenir au consensus défini ci-dessus.
Rappelons que le mal-être est la norme dans ce type d'installations. L’accroissement de la vitesse de croissance a favorisé le symptôme dit de 'mort subite'. Le cœur ne pouvant suivre le développement trop rapide du corps, tous les ans, des millions de poulets succombent des suites de faiblesses cardiaques avant même d’atteindre l’âge d’abattage. Cette croissance rapide et les conditions de détention entraînent également l’apparition de plusieurs pathologies. Les pattes fléchissent sous le poids, ce qui engendre des déformations ou des paralysies. Dans le pire des cas, les poulets peuvent à peine marcher et ne se déplacent qu’en rampant. A ceci s’ajoute une litière rapidement saturée d’excréments, dégageant de hautes concentrations d’ammoniac et provoquant de graves brûlures aux pattes et à la poitrine.
1- 5% des poulets de chair meurent prématurément dans les élevages intensifs. Les 95% restant sont abattus à environ 40 jours, soit 2 fois plus jeunes qu’il y a 30 ans grâce à la mise au point de souches d’oiseaux à la croissance accélérée.
Aujourd'hui près de 5 milliards de poulets de chair sont élevés chaque année dans l’Union européenne (UE), dont 830 millions en France (premier producteur européen) et 240 millions en Belgique. Environ 80 % de ces volailles sont élevées industriellement dans des hangars où peuvent s’entasser jusqu’à 50 000 oiseaux, pour une densité pouvant atteindre 24 poulets au m2.
Face à la pression des associations de protection des animaux d’élevages, la Commission européenne a proposé un texte de directive visant à leur 'bien-être', lequel fut amendé par le Parlement européen en février 2006, avant son adoption lors du Conseil des ministres européens de l’agriculture, lundi 7 mai 2007. Si le consensus retenu prévoit une densité limitée à 33 kg/m2 (17 à 18 poulets), les élevages dont les installations sont ventilées pourront monter jusqu’à 39 kg/m2, soit 3 poulets de plus. Enfin, alors que la mortalité est élevée dans ce type d’élevage (1), ceux qui pourront se prévaloir d’une mortalité inférieure à 4 % pourront aller jusqu’à une concentration de 42 kg/m2 (22 volailles au m2).
Cette nouvelle directive européenne entrera en vigueur au plus tard en juin 2010, date à laquelle les Etats doivent l’avoir transposée dans leur législation.
A l’inverse de la plupart des filières agricoles, curieusement les conditions d’élevage des poulets de chair ne relevaient jusqu'à présent d’aucune législation européenne. Aussi, le texte actuel ne peut que constituer une avancée même s’il reste en retrait des attentes des associations. Pour Ghislain Zuccolo, directeur de la PMAF (protection mondiale des animaux de ferme), 'Ces niveaux de densité sont beaucoup trop élevés', aussi son association appelle toujours les consommateurs à privilégier les poulets fermiers élevés en liberté type 'Label Rouge' ou bio.
Initialement, la proposition des instances européennes fixait des seuils inférieurs d’un kilo chacun, tandis qu’un contrôle systématique des lésions aux pattes, dont sont fréquemment victimes les poulets de chair, devait être mis en place à l’abattoir avec des réductions de densités pour les élevages aux mauvais résultats. Néanmoins, le lobbying français a été efficace, et la France, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Belgique, la Lettonie et la Grèce ont voté contre, pour parvenir au consensus défini ci-dessus.
Rappelons que le mal-être est la norme dans ce type d'installations. L’accroissement de la vitesse de croissance a favorisé le symptôme dit de 'mort subite'. Le cœur ne pouvant suivre le développement trop rapide du corps, tous les ans, des millions de poulets succombent des suites de faiblesses cardiaques avant même d’atteindre l’âge d’abattage. Cette croissance rapide et les conditions de détention entraînent également l’apparition de plusieurs pathologies. Les pattes fléchissent sous le poids, ce qui engendre des déformations ou des paralysies. Dans le pire des cas, les poulets peuvent à peine marcher et ne se déplacent qu’en rampant. A ceci s’ajoute une litière rapidement saturée d’excréments, dégageant de hautes concentrations d’ammoniac et provoquant de graves brûlures aux pattes et à la poitrine.
Pascal Farcy
1- 5% des poulets de chair meurent prématurément dans les élevages intensifs. Les 95% restant sont abattus à environ 40 jours, soit 2 fois plus jeunes qu’il y a 30 ans grâce à la mise au point de souches d’oiseaux à la croissance accélérée.
Re: Bon appétit...
Sans compter que la promiscuité des volailles dans ces élevages industriels favorisent la propagation des maladies. Alors, pour pallier à ça, on leur donne systématiquement des antibiotiques, qui se retrouvent dans nos assiettes. Du coup, quand on est malade, les antibiotiques sont inopérants parce que notre organisme est habitué et on doit donc prendre des antibio de plus en plus puissants. Ce qui fait les affaires des labos pharmaceutiques toujours "obligés" de créer de nouvelles molécules qui n'existent pas en génériques. Et ainsi de suite...
yapadebu- Invité
Re: Bon appétit...
Et après on nous dit les antibiotiques c'est pas automatique et il faut retourner une 2e fois chez le médecin paske la 1ère fois il n'a pas voulu donner ces fameux antibios et que ça empire...
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