C'est un krach

DSK a raison,il est très compétent ce type, le seul moyen d'enrayer la crise c'est le déficit budgétaire et un peu d'inflation. Mais l'Europe nous l'interdit, donc on est cuit. Les américains s'en sortiront, mais pas nous. Vive l'Europe !

yapadebug a écrit:DSK a raison,il est très compétent ce type, le seul moyen d'enrayer la crise c'est le déficit budgétaire et un peu d'inflation. Mais l'Europe nous l'interdit, donc on est cuit. Les américains s'en sortiront, mais pas nous. Vive l'Europe !

Evidemment, avec le boeuf de la bourre qui bloque tout.... nos sillons feront peine à voir!

La France est sur la bonne voie puisqu'elle est en déficit budgétaire... mais l'Europe, elle fait quoi ? Trichet, il est payé par quels capitalistes pour faire ce boulot... et pis pourquoi beaucoup claquer de fric relancerait l'économie d'autant qu'on n'a pas un rond à dépenser...

Le juge van Ruymbeke remet le "trader" en liberté, contre l'avis du parquet.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-34086539@7-37,0.html?xtor=RSS-3208
Il ne retient pas non plus l'accusation "d'escroquerie".

...Il a reconnu devant les policiers avoir pris des engagements importants sans autorisation, et dissimulé certains de ses actes illicites, mais dit avoir agi par seul intérêt professionnel.

Le pire c'est qu'il est sincère lorsqu'il dit ca

Un peu de bon sens dans ce gros bordel opaque....

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/306526.FR.php

scud56 a écrit:Un peu de bon sens dans ce gros bordel opaque....

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/306526.FR.php

Oncle Bernard parle d'or.
Mais si on a une crise type 1929, ce n'est pas notre président Bling-bling qui fera un new deal ! On sera vraiment dans la merde là, je crois...
Je me rappelle quand j'ai étudié la crise de 29 au lycée, ma prof d'histoire avait eu ces mots "quand la finance produit plus de richesse que le travail, ça finit par provoquer une crise et tout s'écroule". On est en plein dedans, je crois.

encore une illustration que le marché ne peut se réguler tout seul, tout marche à l' envers....mékissonkons ces libéraux!!!

tant qu' il gagnait, la Gégène a-t-elle fermée les yeux???
il n' aurait pas été le seul?
ego qd tu ns tiens???

http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/306735.FR.php

Entendu ce matin à la radio, la Société Générale couine, z'ont peur d'une OPA les pauvres chous, et bien sûr, on nous dit que l'état interviendrait. Autrement dit ils jouent à la Bourse avec les sous des autres, quand ils gagnent ils empochent les gains, quand ils perdent c'est le contribuable qui paye. Ben voyons !

Alors, amis liber'terrenautes, je vous propose le marché suivant:
Vous me confiez vos sous, je joue au casino, si je gagne j'empoche les gains, si je perds vous épongez mes dettes. Ca va ? Banco ? Ben c'est pareil, non ? Si les banques le font, pourquoi je le ferai pas ?

Non mais ils sont vraiment décomplexés les gros cons de droite ! Moi personnellement que la Société générale soit rachetée grace à une OPA par un chinois, un indien ou un arabe, mais alors je m'en tape, je m'en contrefous ! Mais il n'est pas question que je paye pour "sauver" ces gros cons de droite ! Qu'ils crèvent ! Ou alors on nationalise, comme ça on récupèrera les gains aussi, non mais...

Vous avez remarqué comme le gros con de droite français est ultra-libéral pour empocher le fric et communiste pour partager les pertes ?

C'est super sympa de la part d'un grand patron de donner le nom d'un de ses salariés en le traitant de "voleur" de fonds... Il semblerait en effet que ce que faisait Jérôme Kerviel, par souci de réussite, entraîné par ce mouvement qui veut qu'on soit le meilleur et qu'on touche plein de primes en faisant gagner un max à sa boîte, soit quelquechose de courant, en tout cas à la Soc.Générale !
Alors bien sûr, Sarko joue les moralisateurs et demande au Pédégé de la SocGénérale de démissionner, comme ça, on ne saura absolument rien de ce qui s'est passé... En plus, cet adminsitrateur de la Soc.générale qui a vendu plein plein d'actions avant qu'elles ne dégringolent... bon, ch'ais pas moi, j'y connais rien mais il me semble plus coupable que le Jérôme et sa fascination pour la réussite sociale/écran de fumée.
C'est vraiment à gerber, la grosse finance, ses gros cigares, ses hyper-salaires, sa mesquinerie de base...
Aussi à gerber que le présidu qui nous dirige...

yapadebug a écrit:Entendu ce matin à la radio, la Société Générale couine, z'ont peur d'une OPA les pauvres chous, et bien sûr, on nous dit que l'état interviendrait. Autrement dit ils jouent à la Bourse avec les sous des autres, quand ils gagnent ils empochent les gains, quand ils perdent c'est le contribuable qui paye. Ben voyons !

Alors, amis liber'terrenautes, je vous propose le marché suivant:
Vous me confiez vos sous, je joue au casino, si je gagne j'empoche les gains, si je perds vous épongez mes dettes. Ca va ? Banco ? Ben c'est pareil, non ? Si les banques le font, pourquoi je le ferai pas ?

Non mais ils sont vraiment décomplexés les gros cons de droite ! Moi personnellement que la Société générale soit rachetée grace à une OPA par un chinois, un indien ou un arabe, mais alors je m'en tape, je m'en contrefous ! Mais il n'est pas question que je paye pour "sauver" ces gros cons de droite ! Qu'ils crèvent ! Ou alors on nationalise, comme ça on récupèrera les gains aussi, non mais...

Vous avez remarqué comme le gros con de droite français est ultra-libéral pour empocher le fric et communiste pour partager les pertes ?

Ca a toujours été comme ça... regardez pour le Crédit Lyonnais à l'époque... c'était l'Etat qui avait financé les pertes... donc voilà, s'il y a des pertes, on fait appel aux poches des Français... et quand il y a des bénèfs, là, pas de redistribution ou de partage... Nan, c'est tout pour nous, merde. On veut bien partager, mais que la mouise... C'est ce qu'avait dit Mermet à l'époque en parlant des patrons d'une grosse industrie... sais plus laquelle. Dans le Nord. Sauvée par l'Etat et puis après, se sont sauvés tout seuls, les patrons... en laissant les salariés en plan. Aucune vergogne, aurait dit ma mère !

ce qui est bien la dedans, c'est les discours contradictoires et inaudibles du ps une fois de plus : ils se font les alliés zélés et discrets du présidu! alors que même un arthuis président de la commission des finances du sénat a avoiné sévère les dirigeants de la générale et la gestion bourisère à la con (faut dire que c'est un expert-comptable de métier, c'est pas eux qui compent les oeufs dans le cul de la poule)...

onc'Bernard est déchainé, et ses contradicteurs bafouillent....

Un autre trader fait perdre 1 mlliard d'euros à l'état. Ce jeune trader c'est un certain Nicolas Sarkozy.
http://www.politique.net/2007120503-vente-d-actions-edf-sarkozy-perd-1-milliard-d-euros.htm

Quelle bande d'incapables !

Et n'oublions pas que SANS L'AIDE DE KERVIEL, la Générale a néanmoins paumé, toute seule comme une grande fille, DEUX milliards d'euros en magouillant avec les "subprimes" US!!! Bravo la Générale....

Rappel: Qu'est ce que la crise des subprimes.
Aux USA, les banques ont prêté de l'argent à des particuliers pour l'achat d'immobilier. Le prix de l'immobilier augmentant, les banques comptaient bien que les gens ne pourraient pas rembourser et qu'elles revendraient le bien avec de gros bénéfices. Seulement voilà, le prix de l'immobilier, a cessé de grimper et a même baissé, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, mais les banques n'avaient pas prévu ça. Et puis pour vendre, il faut un acheteur, et ça manque, ça. Les banques américaines se retrouvent avec des milliers de maisons vides qu'ils n'arrivent pas à vendre. Tant que ce n'est pas vendu, ça ne vaut rien bien sûr, ça ne rentre pas dans les caisses.
Plus grave: la titrisation. Ce mot désigne le fait de vendre et d'acheter des prêts. C'est à dire que les banques prêtaient à des particuliers et revendaient la dette à une autre banque, qui la revendait à son tour. Avec spéculation bien sûr. Les titres se sont échangés comme des actions normales, ils sont cotés, il y a un "marché", comme la bourse. Sauf que les banques ont oublié que la valeur dépendaient de la possibilité de remboursement du particulier titulaire du prêt et/ou de la valeur du bien hypothéqué par le prêt. En réalité ils achetaient des "titres" sans même savoir à quoi ça correspondait. Ca a marché un moment, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que la valeur était totalement fictive. Elles achetaient du vent, quoi ! Les banques se retrouvent maintenant avec des "actifs" en titres pour une valeur énorme, et qui ne valent plus rien, puisque le titulaire du prêt ne peut plus rembourser et que le bien immobilier est invendable ou a perdu la moitié de sa valeur.

Moralité, les banques ont été complètement imprudentes et aveugles. Et après on nous dit de faire confiance au marché pour gérer l'économie mondiale !

yapadebug a écrit:Rappel: Qu'est ce que la crise des subprimes.
Aux USA, les banques ont prêté de l'argent à des particuliers pour l'achat d'immobilier. Le prix de l'immobilier augmentant, les banques comptaient bien que les gens ne pourraient pas rembourser et qu'elles revendraient le bien avec de gros bénéfices. Seulement voilà, le prix de l'immobilier, a cessé de grimper et a même baissé, les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, mais les banques n'avaient pas prévu ça. Et puis pour vendre, il faut un acheteur, et ça manque, ça. Les banques américaines se retrouvent avec des milliers de maisons vides qu'ils n'arrivent pas à vendre. Tant que ce n'est pas vendu, ça ne vaut rien bien sûr, ça ne rentre pas dans les caisses.
Plus grave: la titrisation. Ce mot désigne le fait de vendre et d'acheter des prêts. C'est à dire que les banques prêtaient à des particuliers et revendaient la dette à une autre banque, qui la revendait à son tour. Avec spéculation bien sûr. Les titres se sont échangés comme des actions normales, ils sont cotés, il y a un "marché", comme la bourse. Sauf que les banques ont oublié que la valeur dépendaient de la possibilité de remboursement du particulier titulaire du prêt et/ou de la valeur du bien hypothéqué par le prêt. En réalité ils achetaient des "titres" sans même savoir à quoi ça correspondait. Ca a marché un moment, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que la valeur était totalement fictive. Elles achetaient du vent, quoi ! Les banques se retrouvent maintenant avec des "actifs" en titres pour une valeur énorme, et qui ne valent plus rien, puisque le titulaire du prêt ne peut plus rembourser et que le bien immobilier est invendable ou a perdu la moitié de sa valeur.

Moralité, les banques ont été complètement imprudentes et aveugles. Et après on nous dit de faire confiance au marché pour gérer l'économie mondiale !

Un détail à rappeler également : pourquoi tant de prêts soudain en carafe ? Parce que les banques, avec leurs dents trop longues, avaient affecté à ces prêts des taux variables, TRES variables : au bout de 10 ans ou moins, la pression de ces prêts aux mensualités doublées ou triplées devenait insupportable même à des ménages normalement solvables.... sans compter ceux dont les revenus étaient un peu précaires...

Gotch a écrit:Un détail à rappeler également : pourquoi tant de prêts soudain en carafe ? Parce que les banques, avec leurs dents trop longues, avaient affecté à ces prêts des taux variables, TRES variables : au bout de 10 ans ou moins, la pression de ces prêts aux mensualités doublées ou triplées devenait insupportable même à des ménages normalement solvables.... sans compter ceux dont les revenus étaient un peu précaires...

Oui et c'était fait exprès, les banques comptaient bien que les emprunteurs ne pourraient pas rembourser. Vu l'augmentation du prix de l'immobilier, les banques comptaient gagner plus d'argent en revendant le bien hypothéqué qu'en étant remboursé. En plus au début, les banques revendaient le bien à un gogo en lui faisant un autre prêt. Tout bénef pour la banque !

yapadebug a écrit:Un autre trader fait perdre 1 mlliard d'euros à l'état. Ce jeune trader c'est un certain Nicolas Sarkozy.
http://www.politique.net/2007120503-vente-d-actions-edf-sarkozy-perd-1-milliard-d-euros.htm

Quelle bande d'incapables !

eT on fait comment pour lui demander des comptes?

Tant que les traders gagnent, la banque ferme les yeux...
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/306806.FR.php?rss=true

«Les techniques que j’ai utilisées ne sont pas sophistiquées du tout (...) et à mon sens tout contrôle correctement effectué est à même de déceler ces opérations.»

Pourtant le PDG a dit que c'était un fraudeur particulièrement doué pour cacher ses fraudes...
C'est donc bien un bouc-émissaire.

http://myfreefilehosting.com/f/066305fcd6_0.01MB

(je vous l'ai édité en mode .txt pur, parce que le site est TRES sollicité, et que je ne sais pas ce que vous avez chez vous pour éditer un texte téléchargé et enrichi.)

Références du site considéré:
http://www.mediapart.fr/presse-en-debat/pouvoir-et-independance/29012008/societe-generale-jerome-kerviel-assure-que-sa-hiera

Gotch a écrit:http://myfreefilehosting.com/f/066305fcd6_0.01MB

(je vous l'ai édité en mode .txt pur, parce que le site est TRES sollicité, et que je ne sais pas ce que vous avez chez vous pour éditer un texte téléchargé et enrichi.)

Références du site considéré:
http://www.mediapart.fr/presse-en-debat/pouvoir-et-independance/29012008/societe-generale-jerome-kerviel-assure-que-sa-hiera

Le système est complètement pervers. La banque pousse les traders à prendre des risques, tant que la banque gagne tout va bien, quand elle perd elle lache le trader et lui fait assumer les risques. C'est typique du banquier français, ça. Zéro risque ! En plus quand tout va vraiment mal, le banquier couine et l'état et le contribuable viennent à son secours ! La belle vie quoi !
Faut se débarrasser de ses parasites ! Y en a marre, ce pays ne pourra jamais s'en sortir avec des boulets pareils !

ouais surtout que parmi les traders qui se loupent, quelques uns se suicident... petit rouage du shitstem cassé, mis à la poubelle et remplacé...

billbaroud35 a écrit:ouais surtout que parmi les traders qui se loupent, quelques uns se suicident... petit rouage du shitstem cassé, mis à la poubelle et remplacé...

Et puis ceux qui se suicident c'est parce que c'était dans leur gènes. Ainsi parlait Bling-bling. Amen ...

FMI : la crise touche plus la zone euro que les Etats-Unis

(Easybourse.com) 4,1% en 2008. Plus que la Banque mondiale qui évaluait début janvier le PIB mondial à 3,3% en 2008, contre 3,6% en 2007. Mais moins que les précédentes estimations de cette
institution dirigée par le français Dominique Strauss-Kahn qui tablaient encore au mois d’octobre sur une croissance de 4,8%. Principal enseignement ? Pas de récession en vue aux Etats-Unis et une zone euro qui s’enfonce dans les marais stagnants de la croissance molle.

Il y a une première raison à cette révision significative à la baisse du taux du PIB mondial en 2008 par le FMI en l’espace de quelques mois : la crise des subprimes et sa transmission à l’activité dite «réelle» aux Etats-Unis. Ainsi que la panique des places boursières au début de la semaine dernière.

Le FMI prend la mesure de la «double crise» américano-américaine

La crise des subprimes qui s’est répercutée sur l’économie réelle, via les difficultés des banques américaines, a déjà commencé et va continuer à entraîner un ralentissement de l’économie américaine en 2008. Le quatrième trimestre 2007 en a été un avant-goût.

Tous s’accordent sur le ralentissement de la première économie au monde, mais pas sur son ampleur. Pour le FMI, le ralentissement serait net mais très éloigné de la récession avec un taux de croissance de 1,5%, contre 2,2% en 2007.

Les Etats-Unis vont connaître une baisse de régime très nette dans les secteurs de l’industie et du logement, conséquences de la crise des subprimes, mais aussi du point de vue de leur consommation, un des piliers de la croissance.

Les Etats-Unis vont-ils voir dans cette étude une exhortation à intensifier leur plan de relance de l'économie américaine via la réinjection d'1% du PIB américain dans le circuit économique et la baisse des taux d'intérêts par la Fed ? La Fed pourrait bien décider d'un nouvel abaissement de son taux directeur demain d'un demi-point, selon les analystes.

La crise américaine aura des effets dans le monde et dans la zone euro

Par ailleurs, à tous ceux pour qui le nuage de la récession s’arrête aux frontières des Etats-Unis et ne franchit pas l’Atlantique, le FMI semble opposer un démenti avec une croissance mondiale en baisse à 4,1% en 2008 contre 4,9% en 2007.

Pour quelle raison ? L’année a mal commencé avec la panique boursière de lundi et mardi dernier et le phénomène de «délestages massifs sur les places boursières mondiales» qui «traduisent une
incertitude montante». Une incertitude et une inquiétude qui ne sont pas favorables à la croissance et au commerce.

La Chine et l’Inde devraient tirer leur épingle du jeu en 2008, d’après le FMI, grâce à un dynamisme économique qui ne se dément pas ou plutôt le ralentissement devrait être léger. En Chine la croissance devrait refluer de 11,5% à 10% ce que beaucoup considèrent comme une bonne chose dans un contexte de surchauffe des rouages du système chinois.

S'agissant de la zone euro, la croissance est fortement amputée passant de 2,3% en 2007 à 1,6% en 2008 mais à seulement 1,3% également en glissement annuel au quatrième trimestre. Une prévision en contradiction flagrante avec les déclarations de la ministre de l’économie et des finances, Christine Lagarde, d’une part et du président de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker d’autre part.

De quoi provoquer un débat au sein des instances françaises et européennes. Et de quoi inquiéter les gouvernements européens, français en tête.

Laure Gaillard
Vu sur Easybourse