Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais?
4 participants
Page 1 sur 1
Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais?
Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais ?
par LExpansion.com
La justice anglaise tient la solution pour désengorger les prisons :
suivre à la trace les délinquants en leur implantant sous la peau une
puce RFID. Cette pratique, qui suscite la polémique, a déjà été
adoptée en entreprise.
Le bracelet électronique, à peine adopté en France, ne suffit déjà
plus aux Anglais. Trop encombrant et vulnérable, il pourrait être
bientôt remplacé par une puce d’à peine un centimètre de long,
implantée directement dans le bras des délinquants en liberté
conditionnelle. Le ministère anglais de la Justice, confronté comme en France
à la surpopulation carcérale, planche en tout cas très sérieusement
sur le sujet. « Toutes les options sont sur la table, et c’en est
une que nous aimerions approfondir », a confirmé un officiel du
ministère au quotidien The Independent.
L’idée n’est pas nouvelle. Cela fait maintenant plus de cinq ans
que l’Angleterre tergiverse (The Register, 2002), refroidie jusqu'à
présent par des considérations techniques et éthiques. Pour Ken
Jones, président de l’association des officiers de police (Acpo), « le
temps est venu ». Tel qu’il est présenté, le projet
d’implantation sous-cutanée d’un mouchard concernerait donc les pédophiles et
autres délinquants sexuels, volontaires pour subir une opération. La
puce RFID encapsulée dans leur corps contiendrait une large variété de
données personnelles, comme l'identité, l'adresse et bien sûr le
casier judiciaire.
Doutes sur la sécurité
Ce scénario de science-fiction se heurte toutefois à quelques
contraintes. Pour communiquer avec l’extérieur, la puce RFID a besoin
d’un complément externe. Le système ne fonctionne pas différemment des
cartes de transport qui doivent frôler un lecteur. En clair, cela
signifie que les volontaires ne devront pas s’éloigner d'un autre
appareil, chargé de communiquer leurs coordonnées par satellite GPS. Autre
problème, la technologie n’est pas tout à fait sûre. A la fois
pour le délinquant – les effets sur la santé font l’objet
d’études contradictoires – et pour les autorités, puisque la puce peut
théoriquement être ôtée du corps, et ses données piratées.
Autant d’arguments dont se saisissent les opposants aux « spychips
», les puces espionnes. Un responsable de l’association des
contrôleurs judiciaires dénonce cette surenchère technologique en assurant
que le système actuel des bracelets GPS fonctionne finalement bien. «
Traiter les gens comme des bouts de viande ne me semble pas représenter
une avancée », estime Harry Fletcher dans The Independent. En face,
les statistiques officielles pointent pourtant la hausse des failles.
Sur 17.000 personnes portant un bracelet électronique, environ 2000
auraient échappé un temps au système, tandis que les infractions au
couvre-feu (douze heures par jour minimum à domicile) auraient quadruplé
en un an.
Déjà 2000 implants humains
D’où le recours, pour les partisans des puces RFID, à une solution
qui se banalise. VeriChip, le leader américain des puces
sous-cutanée, en a vendu 7000 dans le monde, dont 2000 implantées dans des
humains. Les visées sont le plus souvent médicales, pour les hôpitaux
notamment. Ces puces sont aussi utilisées pour des accès hautement
sécurisés, dans l’armée, et même dans une boîte de nuit espagnole. Le
monde de l’entreprise n’est pas épargné : il y a deux ans, une
société de vidéo-surveillance, CityWatcher.com avait déclenché une
polémique en implantant une puce RFID pour contrôler les accès de ses
salariés. Une pratique depuis peu interdite en Californie et dans deux
autres Etats américains.
Bientôt des puces implantées dès la naissance ?
par LExpansion.com
La justice anglaise tient la solution pour désengorger les prisons :
suivre à la trace les délinquants en leur implantant sous la peau une
puce RFID. Cette pratique, qui suscite la polémique, a déjà été
adoptée en entreprise.
Le bracelet électronique, à peine adopté en France, ne suffit déjà
plus aux Anglais. Trop encombrant et vulnérable, il pourrait être
bientôt remplacé par une puce d’à peine un centimètre de long,
implantée directement dans le bras des délinquants en liberté
conditionnelle. Le ministère anglais de la Justice, confronté comme en France
à la surpopulation carcérale, planche en tout cas très sérieusement
sur le sujet. « Toutes les options sont sur la table, et c’en est
une que nous aimerions approfondir », a confirmé un officiel du
ministère au quotidien The Independent.
L’idée n’est pas nouvelle. Cela fait maintenant plus de cinq ans
que l’Angleterre tergiverse (The Register, 2002), refroidie jusqu'à
présent par des considérations techniques et éthiques. Pour Ken
Jones, président de l’association des officiers de police (Acpo), « le
temps est venu ». Tel qu’il est présenté, le projet
d’implantation sous-cutanée d’un mouchard concernerait donc les pédophiles et
autres délinquants sexuels, volontaires pour subir une opération. La
puce RFID encapsulée dans leur corps contiendrait une large variété de
données personnelles, comme l'identité, l'adresse et bien sûr le
casier judiciaire.
Doutes sur la sécurité
Ce scénario de science-fiction se heurte toutefois à quelques
contraintes. Pour communiquer avec l’extérieur, la puce RFID a besoin
d’un complément externe. Le système ne fonctionne pas différemment des
cartes de transport qui doivent frôler un lecteur. En clair, cela
signifie que les volontaires ne devront pas s’éloigner d'un autre
appareil, chargé de communiquer leurs coordonnées par satellite GPS. Autre
problème, la technologie n’est pas tout à fait sûre. A la fois
pour le délinquant – les effets sur la santé font l’objet
d’études contradictoires – et pour les autorités, puisque la puce peut
théoriquement être ôtée du corps, et ses données piratées.
Autant d’arguments dont se saisissent les opposants aux « spychips
», les puces espionnes. Un responsable de l’association des
contrôleurs judiciaires dénonce cette surenchère technologique en assurant
que le système actuel des bracelets GPS fonctionne finalement bien. «
Traiter les gens comme des bouts de viande ne me semble pas représenter
une avancée », estime Harry Fletcher dans The Independent. En face,
les statistiques officielles pointent pourtant la hausse des failles.
Sur 17.000 personnes portant un bracelet électronique, environ 2000
auraient échappé un temps au système, tandis que les infractions au
couvre-feu (douze heures par jour minimum à domicile) auraient quadruplé
en un an.
Déjà 2000 implants humains
D’où le recours, pour les partisans des puces RFID, à une solution
qui se banalise. VeriChip, le leader américain des puces
sous-cutanée, en a vendu 7000 dans le monde, dont 2000 implantées dans des
humains. Les visées sont le plus souvent médicales, pour les hôpitaux
notamment. Ces puces sont aussi utilisées pour des accès hautement
sécurisés, dans l’armée, et même dans une boîte de nuit espagnole. Le
monde de l’entreprise n’est pas épargné : il y a deux ans, une
société de vidéo-surveillance, CityWatcher.com avait déclenché une
polémique en implantant une puce RFID pour contrôler les accès de ses
salariés. Une pratique depuis peu interdite en Californie et dans deux
autres Etats américains.
Bientôt des puces implantées dès la naissance ?
Re: Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais?
c'est fou que ce pays qui était le plus libre du monde soit devenu autant à la pointe en fliquage et surveillance!
merci tony blair(eau)
merci tony blair(eau)
billbaroud35- Admin
-
Nombre de messages : 6728
Age : 50
Localisation : face au chateau, la classe!!!
Loisirs : glandouiller...
Date d'inscription : 18/04/2007
Re: Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais?
N'oublions pas que Georges Orwell, auteur de 1984 ( Big brother is watching you ), était un sujet britannique
scud56-
Nombre de messages : 3338
Age : 67
Localisation : Paris-Tokyo-Lamotte-Beuvron
Loisirs : Ne rien faire. Au chaud c'est encore mieux
Date d'inscription : 17/04/2007
Re: Bientôt des puces RFID sous la peau des délinquants anglais?
pour moi, ça confirme la tendance "piercing" qui a commencé à habituer tte une generation à ce faire....prochaine étape , la carte d' identité sous-cutanée, j' espère ne plus être là pour voir ça, parce qu' il est hors de question que qui que ce soit m' injecte une saloperie farcie de nano-technologies, comme il est hors de question d' accepter un prélèvement adn, nous sommes des citoyens égalitaires.....
ça relève de la parano pure et simple de penser que nous puissions être un danger pour le pouvoir (temporaire)
Mais n' oublions pas que les anglais n' ont rien à envier aux allemands ds la repression de la revolution irlandaise, les français non plus, en Indochine, avec le bagne de Poulo Kondor.....dont j' ai appris l' existence par une chanson de Colette Magny accompagnée par le workshop de Lyon.....comme quoi, il y a des gens qui ns laissent des traces importantes......
ça relève de la parano pure et simple de penser que nous puissions être un danger pour le pouvoir (temporaire)
Mais n' oublions pas que les anglais n' ont rien à envier aux allemands ds la repression de la revolution irlandaise, les français non plus, en Indochine, avec le bagne de Poulo Kondor.....dont j' ai appris l' existence par une chanson de Colette Magny accompagnée par le workshop de Lyon.....comme quoi, il y a des gens qui ns laissent des traces importantes......
sam telam-
Nombre de messages : 3934
Age : 69
Localisation : au sud du sud
Emploi : anartiste
Loisirs : joke à rire
Date d'inscription : 16/04/2007
Sujets similaires
» Moi je et moi je et moi je....
» Si vous avez des puces graphiques Nvidia dans vos ordis
» La France, le pays le plus antisémite...
» Sympa la nouvelle ;o((
» Nantes bientôt bretonne ?
» Si vous avez des puces graphiques Nvidia dans vos ordis
» La France, le pays le plus antisémite...
» Sympa la nouvelle ;o((
» Nantes bientôt bretonne ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|