Morts d'enfants, la polémique n'est pas éteinte!

Marcel1024
18H58 15/08/2008

Libération a traité l’affaire de façon presque scandaleuse, comme la plupart des
médias du reste : du vrai maljournalisme à la française. Ca me fait mal
de le dire, mais les seuls qui sont un peu sortis du lot sont les
journaux d’opinion de droite (et Dieu sait si je n’aime pas beaucoup
ces journaux) : le soucis est que Libé (et l’Obs, et les autres…) a
brodé au pifomètre autour d’une dépèche AFP
incomplète. Le Point, par exemple, a été enquêter sur place (avec un
vrai journaliste qui s’est vraiment déplacé à Berlaimont), a interrogé
les différents protagonistes, et a pu recréer une chronologie presque
exacte.
Pour ma part, s’y ajoute des contacts avec la famille de l’élève dans
le cadre de mes activités journalistiques et citoyennes, qui m’ont
permis d’avoir confirmation et précisions sur les informations que
j’avais déjà pu glaner là où on ne s’est pas contenté de recopier la
copie d’une copie d’une copie de dépêche d’agence. Je vous affirme donc
que non-seulement il s’est présenté sur convocation immédiate par
téléphone pendant son service, mais en plus la convocation n’était pas
indispensable puisque l’épouse du gendarme, elle, s’était déjà rendue
sur les lieux : c’est un choix du collège de rencontrer les deux
parents simultanément et en pleine journée de travail.
Croyez-moi Gotch, quand on compare la version « Libération » de
cette affaire à la version de la justice, on comprend mieux pourquoi
les parents ont porté plainte, et pourquoi la plainte n’a pas été
classée sans suite.
Il était sans doute plus vendeur de parler d’un élève insolent (qui
s’en prend une « bien méritée ») et d’un gendarme arrogant, que d’un
professeur violent et d’un père de famille qui agit en tant que tel.