paroles d' humains remarquables

"Tu dois être le premier en français, parce que c’est la langue des patrons, sinon tu passeras ta vie à leur lécher le cul"


A.Gatti (rapportant un propos de sa mère)

http://www.la-cen.org/spip.php?article348
( ce site est une vraie mine, avec apport instantané d' oxygène)

"Qu’est-ce qui est le plus dangereux pour l’espèce humaine : braquer une banque, ou en ouvrir une ?"
Bertold Brecht

"Tu dois être le premier en français, parce que c’est la langue des patrons, sinon tu passeras ta vie à leur lécher le cul"

Ben jusqu'au BEPC (après c'est différent), j'étais toujours premier en français. J 'ai même été admis à concourir en français au Concours Général de la Catho d'Angers (la fac privée), quand j'étais en seconde. Ce n'est pas pour çà que je suis devenu patron, je m'y serais refusé de toute façon, question d'éthique.

Ce n'est pas aux hommes de pouvoir d'écrire les règles du pouvoir
(Etienne Chouard)

Cà aussi, je l'ai trouvé pas mal...

Gotch a écrit:"Tu dois être le premier en français, parce que c’est la langue des patrons, sinon tu passeras ta vie à leur lécher le cul"

Ben
jusqu'au BEPC (après c'est différent), j'étais toujours premier en
français. J 'ai même été admis à concourir en français au Concours
Général de la Catho d'Angers (la fac privée), quand j'étais en seconde.
Ce n'est pas pour çà que je suis devenu patron, je m'y serais refusé de
toute façon, question d'éthique.

c'est vrai que ça pourrait passer pour une exhortation à devenir
patron...qques explications donc, sa mère était femme de chambre ds les
grands hôtels monégasques, son père éboueur ds la précipitée....émigrés
italiens fuyant la misère comme bcp d' où l 'importance de la langue du
pays d' iimigration...on peut dire que Dante ( c'est le vrai prénom d'
A Gatti) l' a écoutée puisqu' aprés avoir lutté contre l' occupation
nazie, il a été grand reporter pour le Libération d' aprés guerre, en
Irlande, au Guatemala, etc....pas un planqué ds les hôtels, mais bien
sur le terrain...vivant de sa maitrise du français...et les pièces de
théâtre qu' il écrira plus tard, confirment son talent à s'
exprimer ds notre langue.....détail amusant, comme bcp d 'écrivains,
Hugo, Breton, il ne veut pas de musique sur ses textes et
poèmes....ayant partagé un logement avec P Boulez, on peut penser qu'
il sait de quoi il cause...

en fait, qd je l' ai rencontré à Toulouse, il vivait en tribu, avec
JJacques Hocquart, l' administrateur (l' amiral) comme pièce
indispensable au dispositif de création; écriture, vidéo, studio
enregistrement son, scénographes et "décorateurs", etc....structure ss
patron, collegiale...mais difficile d' acces, surbookée, etc....

Gotch a écrit:"Tu dois être le premier en français, parce que c’est la langue des patrons, sinon tu passeras ta vie à leur lécher le cul"

Ben jusqu'au BEPC (après c'est différent), j'étais toujours premier en français. J 'ai même été admis à concourir en français au Concours Général de la Catho d'Angers (la fac privée), quand j'étais en seconde. Ce n'est pas pour çà que je suis devenu patron, je m'y serais refusé de toute façon, question d'éthique.

C'est pas forcément vrai.
Un ami de mon père, dénommé Guintoli, était un immigré italien qui parlait à peine français. Il ne savait pas lire ni écrire. Il était terrassier. Après guerre il a acheté un bulldozer aux surplus américains et a monté son entreprise. Maintenant c'est une grosse entreprise de TP, qui a construit, entre autres, les autoroutes A7, A8 et A9. http://www.guintoli.fr/
Il ne sait toujours pas lire. Mais maintenant ce sont ses 2 fils qui gèrent, lui il est à la retraite. Ses fils travaillaient l'été sur les chantiers comme manoeuvres et faisaient des études, un à HEC et l'autre à l'école des mines d'Alès.

Tiens, je vois que les fistons travaillaient en été, et comme manoeuvres en plus, pas comme les fils d'un certain S qui ne branleront jamais rien de leur vie.

liliM a écrit:Tiens, je vois que les fistons travaillaient en été, et comme manoeuvres en plus, pas comme les fils d'un certain S qui ne branleront jamais rien de leur vie.

Plains les seconds, liliM : comme leur géniteur ou supposé tel, ils ne seront jamais satisfaits de leur condition, puisqu'aucune barrière n'a été dressée pour les aider à devenir adultes..... On ne le devient vraiment que dans l'adversité!

la difference entre les fils du patron et les manoeuvres, c'est qu' ils savent qu' il y a un bon repas, une bonne douche et un lit douillet, sans compter une place tranquille ds l' entreprise de papa qui les attend....m^me s'ils en chient à étendre le goudron fondu en plein cagnart pour un macadam nickel à donf le turbo...

ils savent qu' un jour , ils vont y rouler trankil à 220 en Mazerrati, pendant que le turc qui les aide à repandre la naphte, va aller panser sa fatigue et sa solitude ds un algeco rouillé à 40° sous le soleil, exactement!!!

perso, c'est bien de faire l' experience du technicien de surface, mais y' a un truc que je trouve qd m^ pas normal, là-dedans..

merci SAM , je me reconnais dans ce SI TE

J'avais oublié d'y revenir... merci Razi pour ce rappel...
En v'là une qui m'a plu :

"Donnez moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer,
le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de
distinguer les premières des secondes." Marc-Aurèle